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Irlande( 2002-2003) Votes de confiance envers B. Ahern

Publié le 16/09/2020

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« Irlande 2002-2003 Votes de confiance envers B.

Ahern Après l'euphorie créée par l'exceptionnelle croissance entre 1994 et 2000, la fin du «miracle économique» irlandais s'est confirmée en 2002.

La dernière année de la période faste avait enregistré un taux de croissance de 10,7 %, une hausse des actifs (+ 5 %) et des rentrées fiscales (+ 17 %) et un taux de chômage inférieur à 4 %.

Le ralentissement annoncé en 2001 s'est prolongé en 2002-2003, comme l'ont illustré les taux de croissance (de l'ordre de 5,9 % en 2002) et de chômage (5 % à la mi-2003). Cet arrière-plan économique permet de comprendre les résultats des consultations électorales organisées en 2001-2002 et éclaire la position irlandaise sur la guerre menée en Irak par la coalition américano-britannique en mars-avril 2003. La victoire du «non» lors du référendum sur l'avortement, le 7 mars 2002, a fait écho à celui du référendum sur la ratification du traité de Nice (7 juin 2001), autre camouflet enregistré par le gouvernement de Bertie Ahern.

En ajoutant à ce double échec la publicité donnée aux affaires politico-financières qui ont particulièrement éclaboussé le parti du Premier ministre, les retombées électorales s'annonçaient négatives.

À l'inverse, lors des élections législatives tenues le 17 mai 2002, la coalition sortante (composée du parti de centre droit, le Fianna Fail, et des Démocrates progressistes) a été reconduite, avec respectivement 41,5 % et 3,96 % des suffrages exprimés, soit 81 et 8 sièges sur 166.

Cinq mois plus tard, le 19 octobre 2002, lors du second référendum sur la ratification du traité de Nice, l'électorat est revenu sur son vote précédent (63 % de «oui»), permettant ainsi l'entrée en vigueur du traité, condition préalable à l'élargissement de l'Union européenne (UE) aux pays d'Europe centrale et orientale. Cette nouvelle confiance accordée à B.

Ahern s'explique surtout par le bilan du gouvernement sortant : une baisse importante des impôts sur le revenu, l'augmentation des prestations sociales, la création d'un salaire minimum, le recul du chômage et, plus généralement, la croissance économique.

Le souci de conserver les acquis et les avantages de l'adhésion européenne (le pays a largement bénéficié des aides destinées à corriger les disparités régionales au sein de l'UE) semblent avoir fortement incité les Irlandais à maintenir le statu quo.

La même prudence, liée à la volonté de continuer à favoriser les investissements américains en Irlande, a dicté la décision du gouvernement, en dépit de la neutralité officielle du pays et de l'opposition de la population, de continuer à permettre à l'armée des États-Unis, en route pour intervenir en Irak (en mars 2003), d'utiliser l'aéroport de Shannon. En Irlande du Nord et malgré la présence et les encouragements du président américain George W.

Bush, la date du cinquième anniversaire de l'accord du Vendredi saint sur le processus de paix, le 10 avril 2003, est passée sans qu'une entente ne soit conclue entre unionistes et républicains sur le fonctionnement de l'Assemblée nord-irlandaise.. »

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