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Irlande (2000-2001) Le paradoxe européen

Publié le 16/09/2020

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« Irlande 2000-2001 Le paradoxe européen À pouvoir d'achat comparable, le revenu moyen des Irlandais se situe désormais au-dessus de celui des habitants du Royaume-Uni.

La croissance du PIB a été de 10,7 % en 2000, avec un taux de chômage de 3,8 % en fin d'année.

Le décollage économique irlandais est généralement expliqué par les aides et les subventions européennes apportées à l'agriculture et au développement régional.

Ces dernières ont en effet permis aux autorités de mettre en place une politique fiscale très incitative pour les investisseurs étrangers. L'Irlande ne s'en est pas moins fait très sèchement rappeler à l'ordre par le Conseil des ministres européens de l'Économie et des Finances (Ecofin), le 12 février 2001, se voyant reprocher une insuffisante "coordination économique" avec les autres États membres.

En termes plus clairs, elle a été accusée de mener une politique "pro-cyclique", responsable d'une poussée inflationniste, alors que l'économie était déjà en "surchauffe". Une seconde surprise à propos de l'Europe est venue du refus, par référendum (8 juin 2001), de ratifier le traité de Nice issu de la Conférence intergouvernementale des 7-11 décembre 2000.

54 % des votants ont voté contre et 46 % pour, avec une très faible participation (35 %).

Ce rejet a plongé les autorités dans la perplexité.

Le premier ministre Bertie Ahern s'est ainsi déclaré profondément déçu. Un autre scrutin, en Irlande du Nord, portant sur le processus de paix, a engendré une situation politique très délicate.

Depuis un an déjà, l'accord dit "du vendredi saint" (entériné le 10 avril 1998) apparaissait en crise à propos du désarmement des groupes paramilitaires.

En février 2000, les institutions nord-irlandaises qui venaient de voir le jour - dont le gouvernement de la région autonome, dirigé par le chef du Parti unioniste d'Ulster (UUP), David Trimble -, avaient été suspendues, avant d'être rétablies en mai.

Le parti modéré de D.

Trimble a joué un rôle clé dans le processus de paix.

Or, les élections législatives britanniques du 7 juin 2001 lui ont été très défavorables : il a perdu trois sièges.

Deux sont allés à l'organisation protestante rivale, le Parti démocratique unioniste (DUP) de l'extrémiste Ian Paisley et le troisième aux républicains du Sinn Féin, aile politique de l'IRA (Armée républicaine irlandaise).

Subissant une pression accrue, D.

Trimble avait annoncé qu'il démissionnerait le 1er juillet 2001 de son poste de Premier ministre d'Irlande du Nord si l'IRA ne faisait pas de concession sur son désarmement.

Il a tenu sa promesse.

Le 6 août suivant, l'IRA acceptait le principe de son désarmement mais revenait le 14 sur son offre, considérant comme trop substantielles les concessions faites par Londres et Dublin aux unionistes intransigeants.. »

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