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Irak.1PRÉSENTATIONIrak, en arabe Al `Ir?q, pays du Proche-Orient. Sa capitale

Publié le 18/05/2020

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« Irak. 1 PRÉSENTATION Irak, en arabe Al `Irāq , pays du Proche-Orient.

Sa capitale est Bagdad. L’Irak est bordé par la Turquie au nord, l’Iran à l’est, l’Arabie saoudite et le Koweït au sud, la Jordanie et la Syrie à l’ouest.

Au sud, l’Irak dispose d’une étroite façademaritime (40 km) sur le golfe Arabo-Persique. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie L’Irak s’étend sur une superficie de 438 317 km².

Le centre du territoire irakien est occupé par une vaste plaine alluviale faisant partie du Croissant fertile, formée par lesvallées du Tigre et de l’Euphrate et correspondant en grande partie à l’antique Mésopotamie.

Les deux fleuves traversent l’Irak du nord-ouest au sud-est.

Ils se rejoignent à160 km au nord du golfe Arabo-Persique pour former un même delta marécageux, le Chatt al-Arab, à travers lequel une voie d’eau longue de 180 km permet aux navires dehaute mer de pénétrer à l’intérieur des terres jusqu’à Bassora, le premier port du pays, situé à 150 km de la mer. L’est et le nord-est du pays sont bordés par les contreforts des monts Zagros, de la région kurde et du Taurus, dominés par le mont Rost-Hazaret (3 607 m), pointculminant de l’Irak.

La partie nord est occupée par le plateau steppique de la Djésireh, qui s’étend au sud du djebel Sinjar.

À l’ouest et au sud-ouest de l’Euphrate, le relief,inférieur à 200 m d’altitude, s’élève en pente douce jusqu’aux déserts de Syrie (plaine de la Chamiya) à l’ouest, et du Néfoud (Arabie saoudite) au sud. L’Euphrate (2 700 km) et le Tigre (1 900 km), qui prennent tous deux leurs sources en Turquie, sont les principaux fleuves du pays.

Le Tigre donne naissance à cinqaffluents irakiens : le Khabur, le grand Zab, le petit Zab, l’Azaim et le Diyala. 2.2 Climat Le climat de la majeure partie de l’Irak est subdésertique.

Celui-ci présente toutefois des nuances continentales vers le nord, à l’approche des reliefs montagneux, du fait del’abaissement des températures avec l’altitude.

Le pays connaît des étés très chauds (33,3 °C à Bagdad en juillet) et des hivers plutôt froids (9,4 °C à Bagdad en janvier),souvent accompagnés de neige en montagne.

Dans les régions montagneuses du Nord-Est, les précipitations sont abondantes d’octobre jusqu’en mai.

Le total annuel desprécipitations diminue vers le sud (200 à 400 mm sur le plateau de la Djésireh).

Plus au sud, le climat devient franchement aride (entre 100 et 200 mm par an).

Lestempêtes de sable y sont fréquentes en été. 2.3 Végétation et faune À l’exception des dattiers cultivés dans des palmeraies, la couverture végétale, à caractère xérophyle, se raréfie dans le sud du pays.

Le plateau de la Djésireh présente unesteppe arborée (pistachiers).

Les régions montagneuses du Nord-Est, fortement arrosées, possèdent de grandes forêts (chênes, peupliers, mélèzes, pins). Guépards, gazelles, antilopes, lions, hyènes, loups, chacals, cochons sauvages, lièvres et gerboises sont les espèces animales les plus courantes, mais l’Irak compteégalement une riche variété d’oiseaux : oiseaux de proie, parmi lesquels le vautour, la buse et différentes espèces de faucon, mais aussi échassiers, tourterelles, colombesou hiboux. 2.4 Ressources et contraintes du milieu naturel L’Irak dispose d’abondantes ressources minérales.

Outre de petits gisements de sel, de charbon, de gypse, de phosphates et de soufre, le pays possède d’immensesgisements d’hydrocarbures.

Ses réserves de pétrole sont estimées à 13,6 milliards de tonnes soit 10 p.

100 des réserves mondiales (2 e rang mondial) et celles de gaz naturel à 3 100 milliards de m 3 (7e rang mondial). L’aridité qui règne sur l’ouest et le sud du pays est un facteur particulièrement contraignant pour les implantations humaines et économiques.

Par ailleurs, les sols, s’ilspeuvent être exceptionnellement fertiles par endroits (Croissant fertile au nord, Basse-Mésopotamie au sud), sont cependant souvent stériles en raison d’une trop fortesalinisation : les sels minéraux retenus dans les sols trop calcaires se dissolvent dans les nappes phréatiques et rendent les cultures impossibles.

Dans ce pays où l’eau estrare, ce phénomène, ajouté aux violentes crues du Tigre et de l’Euphrate, à l’origine d’inondations catastrophiques, a amené les autorités irakiennes à développerd’ambitieux projets d’irrigation et à édifier des barrages et des retenues d’eau artificielles. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la population irakienne était estimée à 28,2 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 65 habitants au km².

Leur répartition est toutefois très inégalepuisqu’une grande partie du pays est quasiment désertique.

L’essentiel de la population se concentre dans les villes ou les villages qui se sont formés presque exclusivementle long des cours du Tigre et de l’Euphrate.

Au cours de la période 1990-1995, la population irakienne s’est accrue de 2,7 p.

100 par an.

En 2008, l’indice de féconditédemeurait très élevé (3,97 enfants par femme, contre 5,25 enfants par femme entre 1995 et 2000).

Parallèlement, le taux de mortalité infantile était en augmentation— 91,7 p.

1 000 entre 1995 et 2000 (contre 58 p.

1 000 l’année précédant la guerre du Golfe) —, puisque les conditions de vie et la situation sanitaire se sontconsidérablement dégradées depuis que le pays est soumis à l’embargo décrété par les Nations unies après la guerre du Golfe. En 2008, le taux de natalité est estimé à 30,80 p.

1 000 et le taux de mortalité, à 5,10 p.

1 000.

Ce dernier, très faible, s’explique par la jeunesse actuelle de la populationirakienne.

Les jeunes de moins de 15 ans représentent 44 p.

100 de la population et les personnes âgées de 65 ans et plus seulement 3 p.

100.

L’espérance de vie moyenneétait de 69,6 années en 2008. Près des trois quarts de la population de l’Irak sont arabes (73 p.

100).

Les Kurdes représentent quelque 22 p.

100 de la population.

Les Turkmènes, peuple d’origineouralo-altaïque, arrivés dans la région au XIe siècle sont environ 100 000.

Les Arméniens, venus du Caucase à la fin du XIXe siècle, fuyant l’avancée des Russes, ont formé une petite communauté très fermée d’environ 15 000 individus. Le peuple kurde, habitant la région kurde, région qui s’étend au nord-est de l’Irak, au nord-ouest de l’Iran et au sud-est de la Turquie, est en quête de reconnaissance de lacommunauté internationale et des trois nations sur lesquelles déborde son territoire.

Après avoir été victimes d’une répression féroce en Irak dans les années 1960-1970(60 000 morts, 300 000 déplacés), les Kurdes, soutenus militairement en Irak par l’Iran, ont obtenu, en 1974, une certaine autonomie (3 provinces administratives), quis’est révélée essentiellement formelle.

La répression très violente — y compris au moyen d’armes chimiques — à l’encontre des populations kurdes, par le régime irakien, amené à la création par les Nations unies d’une zone « refuge », protégée par un dispositif aérien, au printemps 1991.. »

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