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Irak (1982-1983)

Publié le 16/09/2020

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« Irak 1982-1983 Depuis 1980, ce pays est engagé dans une guerre acharnée contre l'Iran.

Pensant que les luttes de tendances au sein de la révolution iranienne avaient affaibli la puissance militaire de Téhéran, l'Irak s'est lancé dans la guerre, arguant du fait que les populations arabes du sud-ouest de l'Iran (ce sont aussi les principales régions pétrolières) étaient opprimées par les Iraniens.

Galvanisés par les messages de l'ayatollah Khomeiny et ne reculant pas devant d'énormes pertes humaines, les Iraniens ont réussi à récupérer le terrain perdu au début de la guerre et ils s'efforcent depuis juin 1982 d'envahir l'Irak pour y établir la prépondérance des chiites.

Ces derniers constituent près des deux-tiers de la population irakienne.

Mais depuis l'indépendance du pays en 1932, l'État, qu'il s'agisse de la monarchie (jusqu'en 1958) ou de gouvernements se réclamant du parti Baath, est aux mains de la minorité sunnite.

Depuis son arrivée au pouvoir en 1978, Khomeiny veut "libérer" les chiites d'Irak, d'autant plus que les hauts lieux du chiisme se trouvent dans ce pays. Une victoire de l'Iran de Khomeiny ne manquerait pas de déstabiliser toute la région.

Les chiites constituent en effet une grande partie de la population des Émirats du golfe et de celle des régions pétrolières d'Arabie saoudite.

Dans la rivalité séculaire qui les oppose aux sunnites, les chiites victorieux laisseraient-ils La Mecque aux mains de leurs adversaires? L'Arabie saoudite et les Émirats du Golfe soutiennent en tout cas financièrement l'Irak, qui en a grand besoin pour régler ses énormes dépenses militaires.

L'Irak n'a en effet pratiquement plus la possibilité d'exporter son pétrole: les navires pétroliers ne s'aventurent plus au fond du golfe Arabo-Persique où les combats font rage et la Syrie, adversaire de l'Irak, a fermé l'oléoduc qui passait sur son territoire et par lequel le pétrole irakien s'écoulait.

L'Arabie saoudite construit au plus vite un pipeline qui permettrait au pétrole irakien d'être exporté par des ports de la mer Rouge. Trop occupé par la poussée iranienne et les risques d'une insurrection des chiites irakiens, le régime de Bagdad ne harcèle plus les Kurdes contre lesquels il a longuement combattu dans les années soixante et soixante-dix.

Le peuple kurde, qui occupe une grande partie des régions orientales et septentrionales de l'Irak (il s'étend aussi dans l'Ouest de l'Iran et l'Est de la Turquie) lutte depuis des années pour obtenir, sinon l'indépendance, du moins une certaine autonomie.

Leur succès aurait évidemment des conséquences considérables pour les États voisins, où les Kurdes se trouveraient renforcés dans leur détermination. En mai 1983, les troupes turques ont donc pénétré en territoire irakien, avec l'accord des autorités de Bagdad, pour déloger des maquisards kurdes opérant dans les régions kurdes de l'Est de la Turquie.. »

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