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investissement.

Publié le 08/12/2021

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investissement. n.m. ÉCONOMIE : utilisation de ressources financières pour l'acquisition
de biens durables à caractère productif. Ce sont les entreprises qui réalisent l'essentiel des
investissements, sans lesquels la base de leur développement et de leur survie serait
compromise ; ils ont donc un caractère stratégique affirmé, contrairement aux dépenses
courantes d'exploitation, puisqu'ils engagent des sommes souvent élevées avec un résultat
éloigné et aléatoire, et ce d'autant plus que la plupart sont irréversibles (il est difficile de
revendre des actifs de production usagés). Ces investissements peuvent s'effectuer sous
forme matérielle (bâtiments, machines, équipements), immatérielle (acquisition de brevets,
dépenses de recherche ou de formation) ou financière (participation au capital d'autres
entreprises, opérations sur titres).

Classification.
On distingue trois situations principales. L'investissement de création ou d'expansion
correspond à l'acquisition de biens à la naissance d'une entreprise ou dans le but d'en
développer l'activité. L'investissement de remplacement vise à faire face à l'usure et à
l'obsolescence des équipements, source de charges élevées pour la maintenance et
l'entretien du potentiel de production. L'investissement de productivité a pour mission
d'améliorer le rendement des installations existantes ; c'est notamment le cas des
processus d'automatisation.
Ces choix dépendent à la fois de la position concurrentielle de l'entreprise, contrainte ou
non à innover et à croître, des ressources dont elle dispose - ou qu'elle peut obtenir - et
de leur coût (taux d'intérêt). Une situation financière saine est nécessaire, et le
désendettement est souvent un préalable au lancement d'investissements nouveaux.

Choix d'investissement.
L'entreprise qui envisage un projet à long terme doit être capable d'apprécier si celui-ci est
opportun et d'arbitrer entre différentes variantes. Pour cela, on étudie trois paramètres
essentiels : la durée prévue d'utilisation de l'investissement, le coût d'acquisition, les
recettes espérées. L'investissement est décidé s'il correspond aux critères financiers que
s'est donnés l'entreprise : soit un seuil de rendement minimal à atteindre, soit un temps de
retour à ne pas dépasser. Les méthodes de choix ont souvent recours à la technique de
l'actualisation (voir ce nom).

Investissement brut.
Au niveau national, la comptabilité recense l'ensemble des investissements effectués par
les différents agents économiques ; on parle de FBCF, ou formation brute de capital fixe
(l'investissement est dit net quand sont déduits les amortissements). Aux côtés des
entreprises, d'autres agents interviennent. Les ménages investissent (exclusivement en
logements), ainsi que les administrations (routes, écoles, hôpitaux..., tous investissements
dits publics). Ainsi en France, en 1995, ces trois catégories ont investi 1 490 milliards de
francs : les entreprises, 781 (dont près de 14 pour les banques et les assurances) ; les
ménages (hors entreprises individuelles), 464 ; les administrations (y compris la Sécurité
sociale), 245. Globalement, un équilibre doit être réalisé entre l'épargne et

l'investissement ; les taux d'intérêt jouent un rôle moteur dans cet arbitrage entre
l'attractivité du placement pour les épargnants et le faible coût des capitaux pour les
investisseurs.

Investissements internationaux.
Soumises à une concurrence qui se mondialise, les entreprises sont amenées à investir à
l'étranger. On distingue les investissements directs (achat ou création d'entreprises sur
place) et les investissements en portefeuille consistant en achats de titres de placement
(actions ou obligations) sur les marchés financiers étrangers. Pour l'essentiel, les
investissements directs proviennent des entreprises des pays industrialisés les plus avancés
et s'effectuent dans ces pays (Amérique du Nord, Europe, Japon). De plus en plus, les
États favorisent l'implantation de firmes étrangères pouvant apporter des technologies
nouvelles et conforter l'emploi. Par exemple, en France en 1995, ces entreprises ont
investi pour environ 67 milliards de francs, et contribué au maintien ou à la création de 18
à 20 000 emplois. À l'inverse, les entreprises françaises, y compris publiques, investissent
à l'étranger : 48 milliards en 1995 (61 en 1994, avec un maximum de 147 milliards en
1990). Le solde des revenus d'investissement (investissements de portefeuille et
investissements directs) est déficitaire depuis le début de la décennie quatre-vingt-dix, en
raison de l'importance des investissements étrangers en France au cours des années
précédentes par rapport aux investissements français à l'étranger.
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