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introduction sujet : "Il n'y a pas de vérités premières, il n'y a que des erreurs premières" (Bachelard)

Publié le 13/06/2022

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bachelard

« "Il n'y a pas de vérités premières, il n'y a que des erreurs premières" (Bachelard) L’histoire de l’humanité, décrit parfaitement le désir de connaissance de la vérité.

Une connaissance rendue possible du fait de la recherche et l’expérimentations.

Ces vérités sont constamment remises en question d’un siècle à l’autre.

En effet dans le domaine des sciences (sciences physiques, mathématiques, humaines…), une remise en question est systématique par les intellectuels et scientifiques.

En effet, avant la découverte d’Ératosthène, on pensait comme vraie la théorie suivante « la Terre est plate », or il a démontré qu’elle était une sphère. Pour le sens commun, une proposition ou une théorie est « vraie » lorsqu’elle est conforme au réel et qu’elle peut être attestée par l’observation ou par l’expérimentation.

Cette approche est aussi celle de la philosophie, mais jusqu’à un certain point seulement.

Les philosophes nous ont appris, depuis Socrate, à nous méfier d’une définition trop étroite, ou trop naïve, de la vérité.

Les vérités dites premières, correspondent aux prémices de la vérité, des vérité antérieures, « pionnières ». À contrario, Une erreur désigne, un jugement ou une parole non conforme à la réalité, à la vérité ; lorsque l’acte est conscient, il ne s’agit plus d’une erreur mais d’un mensonge.

il y a entre ces deux notions de profondes différences.

On peut, en soumettant à l'expérience, par exemple, une conjecture, la réfuter et établir qu'elle est fausse, sans être pour autant en mesure de lui substituer une autre hypothèse dont on pourrait établir qu'elle est vraie.

Il ne peut y avoir erreur que là où il y a prétention à la vérité.

Si nous ne cherchions pas la vérité, nous ne nous soucierions pas de nos erreurs.

Une erreur première peut donc être définis, comme une présupposer vérité réfuté quelques temps après sa première démonstration. On est amené à se demander si les prémices de la vérité se révèlent être à fortiori réfuté dans le futur ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur la pérennité dans le temps de la véracité d’une information.

Puis il convient d’étudier les prémices scientifiques qui pourraient exercer une influence sur la. »

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