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Jaurès et le parti socialiste

Publié le 23/05/2020

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« Introduction : Au XIXème siècle, on voit la formation de forces politiques.

Ce n'est pas encore des partis organisés, comme aujourd’hui mais plutôt des personnes qui partagent les mêmes idéologies.

Mais il peut avoir des évolutions dans leurs idées.

C'est à ce moment qu'on va voir apparaître des courants politiques dominants ; La droite avec des légitimistes, orléanistes, bonapartistes et la gauche avec des radicaux, socialistes, républicains.

Au début de la IIIème République, c'est la Droite, puis les Républicains qui vont dominer la politique.

Mais à la fin du siècle, on voit la montée du socialisme avec l'arrivé de 32 députés socialistes en 1893.

Le socialisme désigne une d octrine qui préconise un plan d'organisation sociale et économique subordonnant les intérêts de l'individu à ceux de l'État. Mais dans le parti socialiste, à cette période, il faut distinguer alors plusieurs branches, :  Les guesdiste  Les possibilistes  Les blanquistes  Les allemanistes  Les vaillantistes  Les anarchistes  Indépendantistes Mais dans les indépendantistes, un politicien va marquer particulièrement son époque pour ses engagements et ses idées sociales ; il s'agit de Jean Jaurès. Il est né à Castres, dans le Tarn, le 3 Septembre 1859, dans une famille de petits notables.

Il rentrera à l'école normale supérieur en 1878.

Politiquement, il est républicain, mais modéré et est un grand admirateur de Gambetta.

Après ses études, il sera nommé au lycée d'Albi, puis il sera charger des cours à la faculté des lettres de Toulouse en 1883.

Il prononce des conférences qui lui permettent d'être sur la liste préparée par le comité de Castres de l'Union républicaine de Ferry pour les législatives de 1885 et sera le plus jeune des députés à être élu.

Mais n'ayant pas d'expérience en politique et ne connaissant pas les réalités sociales, il écoute et se forme au Palais Bourbon.

Puis il va s'éloigner de Jules Ferry et commence à condamner le protectionnisme des douaniers, montrer la situation des mineurs, défendre la nécessité de la retraites pour les ouvriers et de pouvoir mieux instruire la population.

Il va écrire des articles pour la « Dépêche de Toulouse », fréquenter des réunions syndicales, les ouvriers, les instituteurs de campagnes.

En 1889, il se présente aux législative mais il sera battu.

Quelques temps après, il deviendra conseiller municipal à Toulouse, puis adjoint au maire.

Politiquement, il a de nouveau évolué, par l'influence du bibliothécaire, Lucien HERR.

Il se tournera définitivement vers le socialisme lorsqu’il soutiendra les grévistes de Carmaux en 1892, puis le même année, il redeviendra député à Carmaux, grâce à des élections partielles, puis au élection de 1893.

Il se présente comme socialiste et député-mineur.

Le socialisme de Jaurès sera totalement différent que celui de Jules GUESDE, qui un autre socialiste.

Jaurès souhaite un socialisme humaniste, réformiste, républicain, qui est l'opposé de GUESDE, qui lui souhaite une lutte des classes.

Il deviendra le porte-parole des socialistes au Palais Bourbon et sera un orateur incomparable face à ses opposants, lorsqu’il faut défendre des causes qu'il soutien.

Il s'engagera dans la grande affaire de la fin du XIXème siécle, l'affaire Dreyfus, en tant que dreyfusard, ou il dénoncera l’attitude du gouvernement face à l'affaire.Mais le camp antidreyfusard s'étant renforcé dans sa circonscription, il est battu à Carmaux aux législative de Mai 1898.

Ne pouvant reprendre son poste à Toulouse, il écrit un livre sur l' « Histoire socialiste de la Révolution Française », puis deviendra directeur politique de « La Petite République ».

Il consacrera aussi son temps à réunifier les socialistes qui. »

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