Intro :En France, le 17eme siècle est le siècle magistral du théâtre.
Publié le 23/05/2020
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«
Intro :
En France, le 17eme siècle est le siècle magistral du théâtre.
Théâtre,
composé de deux genres : la tragédie et la comédie.
La tragédie y montre des
héros abattus par la fatalité dont ils ne peuvent échapper et dont les péripéties
s'entrelacent et se croisent.
Tandis que la comédie est définie par Aristote
comme étant le théâtre du comique, qui vise à faire sourire ou rire celui qui la
regarde.
Si la tragédie détient ses grands noms : Racine et Corneille, la
comédie, elle, a Molière.
Molière, qui, par l'intermédiaire de « La critique de
l'école des femmes » nous rapporte une phrase : « Entrer comme il faut dans le
ridicule des hommes et rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le
monde ».
Cette dernière se situe dans un débat de deux personnages qui
défendent la comédie face à la tragédie.
Nous sommes alors en droit de nous
demander si Molière, ici, ne nous propose pas une définition de son genre
théâtrale, la comédie.
Afin d'en comprendre tous les enjeux, nous verrons
d'abord que c'est en « Entr[ant] comme il faut dans le ridicule des hommes »
que la comédie entretient un rapport spécifique avec la réalité.
Nous
expliquerons ensuite par quels moyens agréables elle entraîne les spectateurs à
rire « [des] défauts de tout le monde ».
Enfin, nous nous demanderons quels
bénéfices ces spectateurs peuvent retirer d'une représentation comique.
1/ a.
Par définition, ce qui est ridicule est ce qui prête à rire, « le ridicule des
hommes » veut donc signifier la bêtise des hommes, une source de rire ou de
moquerie.
De plus « des Hommes » montre qu'un être quel qu’il soit se prête
parfois à être ridicule malgré tous les efforts qu'il peut exercé.
Par exemple
aucune personne ne voudrait se retrouver dans la situation burlesque et gênante
que de voir sa future femme devenir l'amante de son ami.
Une situation ridicule
peut être donc bien aussi gênante pour celui qui la vit.
Par ailleurs, un œil
extérieur peut voir cette situation comme étant drôle et dont il peut rire.
Néanmoins le ridicule n'est pas quelque chose que l'on peut prévoir où que l'on
sait comme la fatalité.
Elle s'appuie sur des éléments de surprise comme lorsque
l'on pense qu'on a le contrôle, c'est alors là qu'elle arrive ainsi cette élément de
surprise crée le comique de la situation.
b.
« Entrer comme il faut », c'est ce que nous dit molière, si à première vue
ces mots ne paraissent pas difficile à comprendre, ils le sont pour autant.
En
effet, outre le fait d'« entrer » dans une pièce, « entrer » peut signifier aussi :
Comprendre, saisir, en parlant de choses dans lesquelles l'esprit pénètre.
Entrer.
»
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