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intelligence.

Publié le 08/12/2021

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intelligence. n.f. (du latin intellegere, « choisir entre «, « comprendre «). PSYCHOLOGIE :
ensemble de toutes les fonctions qui ont trait à la vie mentale et qui ont pour objet la
connaissance conceptuelle et rationnelle (association, imagination, sensation, mémoire,
entendement, raison, etc.). On oppose souvent l'intelligence à l'intuition et, surtout, aux deux
autres grandes classes de phénomènes psychiques que sont celle des phénomènes affectifs
et celle des phénomènes actifs, ou moteurs. L'intelligence est une aptitude que l'individu
manifeste en s'adaptant à des situations différentes et en choisissant des moyens d'action
appropriés en fonction des circonstances dans différents contextes. En cela, le
développement de l'intelligence consiste en un prolongement des mécanismes biologiques
d'adaptation qui, à l'origine, s'expriment par des conduites instinctives. Pour Jean Piaget, ce
développement dépend de trois facteurs : la maturation du système nerveux ; l'action sur les
objets, qui permet de découvrir leurs propriétés mais surtout les propriétés des actions
coordonnées s'exerçant sur eux (compter une série d'éléments alignés dans un sens, puis
dans l'autre) ; et l'équilibration, mécanisme d'autorégulation qui permet à l'enfant de répondre
par des compensations actives aux perturbations, donc aux déséquilibres extérieurs.

Les stades de développement.
L'intelligence, selon la conception de Piaget, comporte trois grandes périodes de
développement qui, peu à peu, se subdivisent elles-mêmes en stades et sous-stades. La
première est celle de l'intelligence sensorimotrice (de 0 à 18-24 mois), où l'enfant apprend
à se décentrer, c'est-à-dire à se distinguer du monde qui l'entoure. La deuxième est celle
des opérations concrètes (de 2 à 12 ans environ). L'enfant opère une structuration du réel
sur la base des schèmes d'actions qu'il a progressivement assimilés auparavant. Il raisonne
donc sur des classes, des relations (sériations) ou des nombres, et appréhende
conjointement la réalité (notions de temps, d'espace, de hasard, de causalité, etc.). Enfin,
de 12 à 15 ans, voire plus, émerge une pensée formelle où l'enfant raisonne de plus en
plus logiquement, soit de façon hypothético-déductive.

Les mesures de l'intelligence.
L'étude de l'intelligence et de son développement pose avant tout le problème de sa
mesure. Dès le début du XXe siècle, Alfred Binet affirma : « L'intelligence, c'est ce que
mesure mon test. « Des données objectives permettent souvent d'établir un rapport entre
l'intelligence et la réussite scolaire, professionnelle et sociale. Cependant, les résultats que
les psychologues obtiennent sont souvent liés en partie à la spécificité de leur instrument.
En effet, un test véhicule toujours certains déterminants d'une culture donnée. En outre, il
n'existe pas une façon unique d'être intelligent. On admettra aisément que les aborigènes
d'Australie sont intelligents d'une autre manière que les Français ou les Anglais.
L'intelligence est donc affaire de contexte et ne s'exprime jamais uniquement en tant
qu'entité objective, ce qui complique encore le problème de son évaluation. L'approche

psychométrique de l'intelligence a donné naissance à différents modèles théoriques qui
définissent un certain nombre de composantes de l'intelligence avec, le plus souvent, un
facteur général qui reflète une aptitude commune à différentes épreuves et qui est associé
à plusieurs facteurs spécifiques désignant, par exemple, une compétence verbale, spatiale,
numérique... (Charles Spearman, James McKeen Cattell, Joy Paul Guilford). Dans les
années quatre-vingt, on a vu apparaître différentes approches qui mettent davantage
l'accent sur l'importance du contexte. L'intelligence est décrite comme l'activité mentale
d'un individu, orientée vers une sélection de situations du monde réel pertinentes pour sa
propre vie, vers une adaptation intentionnelle à celles-ci ainsi que vers une capacité à les
organiser ou à les structurer (théorie de Sternberg). Quant à l'évolution des capacités
intellectuelles ou cognitives, certains travaux ont montré qu'il est possible d'apprendre
jusqu'à un âge avancé ; les résultats plus faibles, très souvent enregistrés par les
personnes âgées aux tests, s'expliquent plus par une chute de la vitesse de réponse que
par une baisse de l'intelligence (Kurt Warner Schaie).
On ne doit pas non plus mésestimer l'importance que revêt le langage dans le
développement cognitif : bien qu'il soit amené à s'insérer a posteriori dans des activités
dont le point de départ est la perception ou l'action, il permet de les conduire à un ultime
niveau d'achèvement.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Binet Alfred
connaissance (théorie de la)
instinct
intuition
Kant Emmanuel
Piaget Jean
quotient intellectuel
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