Iniuriarum remedium est oblivio / Le remède aux offenses c'est de les oublier
Publié le 02/01/2022
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«
lniuriarum remedium est oblivio
Le remède aux offenses c'est de les oublier
II s'agit d'une maxime de Publilius Syrus (I 21 ), citée également par
Sénèque
(Ep., 94, 28; cf.
aussi De ira, 2, 32, 2).
Ce motif revient ensuite
chez
les auteurs chrétiens ( ce qui semble logique puisque la capacité
divine
à pardonner les péchés des hommes et celle de l'homme à pardon
ner ses semblables constituent l'un des principes fondamentaux énoncés
par Jésus-Christ) -parfois avec quelques variantes, par exemple chez
Ennode
de Pavie, 9, 28 [317, 7 Vogel], où l'oubli devient un remède à la
souffrance : de là les reprises de notre sentence par les auteurs du
Moyen-Age et de l'époque moderne (cf.
notamment Albertano de
Brescia,
Liber consolationis, 27 ; De amore et dilectione, 2, 20;
R.
Burton, Anatomie de la mélancolie 3, 3, 4, 1 ; J.
Masen, Palaestrae
Styli Romani, 2, 4 ), ainsi que la présence de ce motif dans notre tradition
européenne.
Sur
le plan proverbial, la fo1111olation la plus fréquente dans
nos langues européennes est semblable à notre La meilleure vengeance
est
Je pardon (en italien La miglior vendetta è il perdono; cf.
Arthaber
1058; Mota 41), qui possèdait déjà
un précédent en latin médiéval :
Nobile vindictae genus est ignoscere victo, (cf.
Hildebert de Lavardin, De quattuor
virtutibus vitae honestae [PL
171 ], 1059b ; Pseudo-Bernard de
Clairvaux,
De interiori domo, 34, PL 184, 534a ; Thomas le Cistercien,
Jean Algrin, Commentaria in Canticum Canticorom, Pl 206, 303c ; et
Walther 16975f).
Pour les reprises littéraires, cf.
Monti,
Galeotto
Manfredi,
3, 2 ; Voltaire, Saul, 1, 2 ; Schiller, Die Braut von Messina et
les pensées de Napoléon où l'empereur notait qu'On s'élève au-dessus
de ceux qui nous insultent en leur pardonnant..
»
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