Indonésie (1991-1992) Massacre à Timor
Publié le 16/09/2020
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Indonésie 1991-1992
Massacre à Timor
Les élections générales du 9 juin 1992 et la perspective de la nomination
présidentielle en 1993 ont mollement animé la vie politique, tandis qu'un
nouveau drame a éclaté au Timor oriental en novembre 1991.
Malgré des protestations émanant des proches du pouvoir pour une ouverture
démocratique, le système est resté bien verrouillé.
Les personnalités
contestataires appartenant au Golkar, l'organisation gouvernementale, ont été
écartées des listes électorales (août 1991).
Des propositions visant à modifier
la règle du jeu, parfois venues de haut (renforcement du rôle du Parlement, vote
des militaires, suppression de la nomination de 100 députés sur un total de
500), ont été écartées par le président, le général Suharto, au nom du respect
de la Constitution et de l'unité des forces armées.
Des officiers à la retraite ont marqué leur distance envers le régime en
rejoignant, en mai 1991, les rangs du PDI (Parti démocrate indonésien,
chrétien-nationaliste) qui a présenté parmi ses candidats le plus jeune fils de
Sukarno - père de l'indépendance et président jusqu'en 1967 -, Guruh.
Les
"dissidents" n'ont pas pu quitter le pays, et plusieurs réunions du Forum
Demokrasi (Forum de la démocratie, association informelle constituée par des
intellectuels contestataires), créé en avril 1991, ont été interdites.
L'idée de
limiter le nombre des mandats présidentiels est restée d'actualité.
Suharto a décidé de briguer, en 1993, vraisemblablement sans surprise, un
sixième mandat de cinq ans (il aura 72 ans).
Y aura-t-il d'autres candidats? Ce
serait une première.
A la mi-1992, le Golkar ne s'était pas encore prononcé,
mais plusieurs groupes musulmans, dont le Parti unité développement (PPP),
soutenaient déjà la candidature de Suharto.
Le président a su s'attirer la
faveur des musulmans, notamment en faisant le grand pèlerinage à La Mecque avec
sa famille (juin 1991) et en créant la première banque islamique du pays, Bank
Muamalat Indonesia (mai 1992).
Pourtant, il n'a pas cédé lorsque des musulmans
ont manifesté à plusieurs reprises pour réclamer l'interdiction d'une loterie
qui rapporte gros à l'État.
L'argent de cette loterie, utilisé pour certaines aides financières, a failli
coûter la direction du Nahdatul Ulama (la plus grande organisation musulmane, 30
millions de membres) à Abdurrahman Wahid, son président, qui en avait
imprudemment fait bénéficier une école religieuse (novembre 1991).
Mais lors de
la conférence du Nahdatul Ulama, en janvier 1992, il l'a emporté sur ses
opposants.
Moderniste et tolérant, il a réuni, le 1er mars 1992, un grand
meeting de son organisation pour affirmer le lien entre islam et démocratie; il
y a fait la preuve de son influence.
Aux élections de juin 1992, le Golkar l'a emporté comme prévu avec 68% des voix:
en baisse sensible malgré tout (73% en 1987).
Le PPP est arrivé second avec 17%
(16% en 1987), ne réussissant pas à retrouver ses électeurs de 1982 (28%).
Le
PDI a encore amélioré son score avec 15% (11% en 1987); son discours
contestataire a touché les 17 millions de jeunes qui votaient pour la première.
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