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Inde (1992-1993) L'affaire d'Ayodhya et ses suites

Publié le 16/09/2020

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« Inde 1992-1993 L'affaire d'Ayodhya et ses suites L'année 1992-1993 a été dominée par l'affaire d'Ayodhya.

Cette ville d'Uttar Pradesh est considérée par la plupart des hindous comme la capitale légendaire du dieu-roi Ram.

Or, au XVIe siècle, des envahisseurs musulmans y auraient construit une mosquée (la Babri Masjid) à la place du temple surmontant son lieu de naissance présumé, la Ramjanmabhoomi. A partir de 1984, les mouvements nationalistes hindous revendiquent la (re)construction d'un temple sur ce site.

Cette agitation a été à l'origine, en grande partie, de l'essor électoral du Bharatiya Janata Party (BJP - Parti du peuple indien) qui a pu ainsi former un gouvernement dans quatre États fédérés de l'Inde du Nord: le Rajasthan, l'Himachal Pradesh, le Madhya Pradesh et l'Uttar Pradesh. En juillet 1992, l'autorisation a été donnée à l'association religieuse Vishva Hindu Parishad (VHP - Assemblée hindoue universelle) de commencer la construction d'un temple dont le "saint des saints" se serait élevé à l'emplacement même du dôme central de la mosquée où, en 1949, les idoles de Ram et de sa parèdre, Sita, avaient été installées.

Le Premier ministre, Panelaparthy Venkata Narasimha Rao, était alors intervenu pour obtenir un délai de trois mois, destiné à trouver un compromis entre les organisations nationalistes hindoues et musulmanes.

Ces négociations n'ayant pas abouti, la VHP a annoncé à l'automne 1992 qu'elle entamerait la construction du temple le 6 décembre suivant.

Le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS - Association des volontaires nationaux), au centre de la nébuleuse des mouvements nationalistes hindous, et le BJP - soucieux de se voir reconnaître le statut de parti de gouvernement - ont obtenu que cette date ne soit marquée que par une cérémonie symbolique.

Les organisateurs ont toutefois semblé avoir été débordés par les quelque 200 000 militants que l'événement avait attirés à Ayodhya, et plus précisément par un groupe dont on pense qu'il avait été formé par la VHP pour démolir la mosquée mais qui a probablement agi sans ordre du sommet; le 6 décembre, l'édifice a été détruit après qu'on en a eu sorti les idoles, qui ont ensuite intégré un petit temple construit en hâte. La menace nationaliste hindoue Cet événement a été à l'origine d'une vague d'émeutes, entre hindous et musulmans, qui a fait environ 1 200 morts.

Le pouvoir central a réagi en arrêtant certains leaders nationalistes hindous, en décrétant la dissolution du RSS et de la VHP et, surtout, en destituant les quatre gouvernements du BJP en instaurant la President's Rule, en vertu de laquelle, lorsque les affaires publiques ne peuvent être administrées, au sein d'un État fédéré, conformément à la Constitution, c'est l'autorité centrale qui prend le pouvoir.

Sa détermination en cela s'est cependant émoussée dès lors que la répression s'est révélée impopulaire dans une bonne partie de l'opinion hindoue de l'Inde du Nord: les chefs de file arrêtés ont alors été relâchés et un culte a été autorisé dans le temple bâti en hâte à la place de la mosquée, ce qui a. »

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