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Inde 1991-1992 Résolue dans l'épreuve

Publié le 16/09/2020

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« Inde 1991-1992 Résolue dans l'épreuve L'Inde a été soumise en 1991 à une multitude d'épreuves d'ordres très différents.

Qu'il s'agisse du rapatriement précipité de centaines de milliers de travailleurs indiens du Golfe après l'invasion du Koweït par l'Irak le 2 août 1990, du meurtre, le 21 mai 1991, de Rajiv Gandhi (ancien Premier ministre), du tremblement de terre dans le nord de l'Uttar Pradesh qui fit plus de 1000 morts en novembre 1991, de la crise de surendettement ou de la désagrégation de l'URSS qui était son alliée privilégiée.

En 1992, les Indiens ont repris en nombre le chemin du golfe Arabo-Persique et le gouvernement, apparemment stabilisé, s'est attelé à régler les autres problèmes en essayant d'adapter sa politique extérieure sans rompre avec le passé et en s'engageant sur la voie difficile de l'ajustement structurel. Les élections de mai-juin 1991 ont ramené le Congrès (I) - I pour Indira - au pouvoir sans l'assurer cependant d'une majorité à la chambre basse où il a remporté 225 sièges sur 510.

En dépit de ce handicap, le nouveau gouvernement est parvenu à asseoir son autorité en raison, notamment, de la personnalité du Premier ministre, P.V.

Narasimha Rao.

Ce septuagénaire originaire de l'Andhra Pradesh a sans aucun doute été nommé à ce poste en raison de sa proximité avec Indira Gandhi (ancien Premier ministre, 1966-1977 et 1980-1984) et Rajiv Gandhi (fils de la première), dont il fut le ministre, et parce qu'il n'était identifié à aucune des factions du Congrès - qui l'ont en partie désigné en attendant leur heure.

Il a toutefois su s'émanciper de cette tutelle (comme en a témoigné la désignation, très personnelle, de certains de ses ministres, tel Manmohan Singh aux Finances). Retour à la stabilité politique ? Au Parlement, le Congrès (I) a acquis l'appoint de petits partis comme l'AIDMK (un des partis tamouls), avant d'étoffer sa propre représentation en novembre 1991 à l'occasion d'élections partielles (où Narasimha Rao fut élu avec une avance record), puis lors des élections du Pendjab, de telle sorte qu'avec 243 sièges il est parvenu à faire voter les textes les plus délicats, dont le budget. Au sein du Congrès (I), la position de Narasimha Rao, qui avait succédé à Rajiv Gandhi à la tête du parti, s'est affermie après qu'il eut décidé la tenue d'élections internes.

Celles-ci n'avaient pas été organisées depuis 1972, Indira Gandhi ayant préféré contrôler le parti en nommant elle-même les responsables nationaux et régionaux.

Cette méthode avait contribué à "ossifier" le parti autour de "patrons" tournés vers New Delhi, la capitale.

Les élections n'ont que partiellement réussi à le revitaliser; elles ont réactivé des luttes de factions parfois telles que l'état-major du parti a dû désigner lui-même la direction de certaines branches régionales.

Bien que Narasimha Rao ait composé avec les "patrons" régionaux tout au long du processus, ces élections ont conforté sa légitimité puisqu'il a été nommé président du parti par la base en mai 1992.. »

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