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immigration vénézulienne

Publié le 10/05/2022

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immigration

« Ali et Juan La fiche de synthèse 22.02.22 L’exode vénézuélien, est-il la meilleure décision pour retrouver un niveau de vie plus stable ? Le contexte historique: En 2008, du fait de l’absence de réformes économiques, la prospérité du pays commence à se dégrader car le cours du baril s’effondre.

Dès lors, en 2013, le défunt, Chavez, laisse à son successeur, Maduro, une inflation qui ne cesse d’augmenter et une population qui n'arrive pas à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires en matière d’alimentation, d’eau et de santé.

De plus, les habitants vivent sous la menace permanente de la politique autocratique de Nicolas Maduro visant quiconque exprimant son mécontentement. La vie au Vénézuéla: Pour survivre, la plupart des habitants sont devenus des hors la loi comme Fredi.

Ce Vénézuélien, sans emploi, fait de la contrebande de nourriture dans la ville frontière, Cucuta, la destination de presque tous les trafiquants.

Mais avant, il va devoir traverser à pied un pont qui est gardé par des douaniers.

Sur celui-ci, près de 40000 Vénézuéliens font des aller et retour par jour.

Cependant, toute personne qui participe à la contrebande risque une peine de prison.

Si le trafiquant arrive à destination alors sa mise de son produit se multiplie 2 fois voire 5 fois.

Ainsi avec cette somme d’argent, Fredi pourra s’acheter ce dont a besoin sa famille : médicaments, denrées alimentaires, eau etc.

D’autres personnes, trouvant rien de lucratif, n’ont pas d’autre choix que de faire appel aux institutions d'aide humanitaire (ONG).

Dans le pire des scénarios, les Vénézuéliens se servent à manger dans les poubelles. Le flux migratoire: Des familles (plus de six millions en 2021) se déplacent à travers l’Amérique latine et les Caraïbes et se rendent en particulier en Colombie, au Brésil, au Chili et au Pérou.Ceux qui en ont les moyens prennent l’autobus ou taxi et dorment à l’hôtel, mais beaucoup d’autres eux marchent des kilomètres et passent leur nuit dehors sur des cartons.

Au début, les pays d'accueil ont fait preuve d'ouverture et de créativité pour offrir un statut juridique et un accès à l'éducation de base et aux soins de santé d'urgence.

Mais, aujourd’hui, ces derniers freinent leur solidarité et ont commencé à demander de présenter un passeport à leurs frontières pour limiter le flux migratoire.

Sans documents officiels, ils ne peuvent pas accéder aux abris mis à la disposition pour les réfugiés, ne peuvent pas travailler légalement ou bénéficier des programmes sociaux ou humanitaires.

Il ne leur reste que la rue, la charité et la crainte constante d’être expulsés.

Les chanceux, exerçant un travail informel, peuvent manger au moins deux repas par jour, en pensant aux proches restés au Venezuela qui, eux, souffrent encore plus de la faim. Pour survivre, de nombreuses familles ont choisi l’un des endroits les plus inhospitaliers de la ville pour s’établir: près des décharges, aux périphéries, aux alentours des forêts… Conclusion: En conclusion, il est très peu probable d’avoir une vie stable en quittant le territoire vénézuélien car ces émigrés s'exposent à des itinéraires périlleux.

En chemin, beaucoup sont victimes de l’exploitation économique, de la précarité et de la violence.

Arrivés à destination, à la frontière, les autorités ne les laissent pas entrer dans le pays faute de passeport.

Tandis que les autres qui sont toujours dans un contexte de violence et de pénurie alimentaire accablante ont décidé de rester au Vénézuéla et tentent de survivre à l’aide de la contrebande comme par exemple Fredi.. »

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