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«Il m'a paru plaisant, et d'autant plus agréable que la tâche était plus difficile d'extraire la beauté du mal» Baudelaire

Publié le 03/02/2022

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« Sujet de dissertation « Il m'a paru plaisant, et d'autant plus agréable que la tâche était plus difficile d'extraire la beauté du mal » Baudelaire Quand Baudelaire, dans un projet de préface aux Fleurs du mal, écrit “Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or”.

Il développe le sens de l’oxymore du titre qu’il a choisi pour son recueil et nous ouvre à son monde.

Associée aux sciences occultes du Moyen-Âge, l’alchimie est l’art de la transmutation, permettant de convertir les métaux les plus vils en or.

C’est également le cas de l’art poétique dans sa quête d’une transformation de la réalité banale en fiction hallucinatoire et/ou poétique.

L’adverbe «d’autant plus» dans le sujet indique une locution exprimant une accumulation d’importance afin de justifier un motif d’action ou de pensée. C’est en effet dans ce même recueil que Baudelaire a tenté de confronter le mal et la beauté pour ensuite tisser des liens entre ces deux termes opposés et y modéliser une dimension subjective qui nous est indiquée par « m’ ».

On note également la présence d’une comparaison avec « d’autant plus […] « que» qui rappelle l’opposition de la beauté du mal.

Ces questionnements fondent la problématique de notre travail à laquelle nous répondrons selon une triple perspective: comment Baudelaire réalise- t-il l’alchimie poétique dans les Fleurs du Mal.

Nous commencerons par étudier la présence du mal dans le recueil, puis nous nous demanderons ce qui fait la beauté du mal et provoque à la fois fascination et répulsion ; enfin, nous verrons que cette transmutation alchimique que suppose la formule baudelairienne est le propre de toute poésie. En premier lieu, nous pouvons considérer que la poésie est un moyen d’idéaliser la banale réalité.

La boue et l’or sont les deux matériaux baudelairiens explicités dans le second épilogue de l’édition de 1867.

La boue renvoie tout d’abord à Paris à qui il adresse son épilogue sous la forme d’une évocation.

Détritus, fange, ou métaphoriquement le mal, la boue est le premier matériau poétique de Baudelaire.

L’or, quant à lui, renvoie à la beauté : que ce soit la lumière d’un tableau comme dans les Tableaux parisiens ou le scintillement des yeux dans « le Flambeau vivant ». »

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