IG Metall1PRÉSENTATIONIG Metall, syndicat allemand défendant les intérêts des salariés

« IG Metall 1 PRÉSENTATION IG Metall , syndicat allemand défendant les intérêts des salariés de l’industrie sidérurgique et métallurgique, de l’industrie de transformation des métaux, du textile et de l’habillement, de l’automobile, de l’industrie du bois et des matières synthétiques ainsi que de l’artisanat. 2 LE PUISSANT SYNDICAT DE LA MÉTALLURGIE L’IG Metall est l’un des douze syndicats — unitaires, ne relevant d’aucun parti politique ni d’aucune confession religieuse — membres de la Confédération syndicaleallemande ( Deutscher Gewerkschaftsbund, DGB), fondée en octobre 1949 à Munich, affiliée à la Confédération européenne des syndicats (CES) et à la Confédération internationale des syndicats libres (CISL).

Ces douze syndicats réunissent 9 millions d’adhérents. Syndicat puissant, l’IG Metall a ainsi obtenu, en 1951, le vote par le Bundestag d’une loi sur la cogestion dans le secteur de l’acier.

En 1984, l’IG Metall déclenche desgrèves qui ouvrent la voie des 35 heures.

La place essentielle de l’IG Metall dans le paysage syndical allemand ne peut être dissociée du fort taux de syndicalisme dans cepays.

Ainsi, de 1975 à 1995, le taux de syndicalisation en Allemagne est passé de 37 à 30 p.

100, alors que dans le même temps, il est passé de 23 à 9 p.

100 en France(voir syndicat). 3 LA DIVERSIFICATION Syndicat historique de la métallurgie, IG Metall se diversifie à partir de la fin des années 1990 en intégrant de nouvelles branches d’activités.

En 1998, IG Metall fusionneainsi avec le syndicat Textile-Habillement et en 2000 avec le syndicat Bois et Matières synthétiques.

Au début des années 2000, IG Metall doit adapter son action face auxmenaces de délocalisations.

Il est ainsi contraint d’accepter dans certaines entreprises de revenir sur les accords de réduction de temps de travail à 35 h au profit d’unretour à 40 h. Après dix années passées à la direction d’IG Metall, Klaus Zwickel, adepte du réformisme, démissionne en 2003 dans un contexte de luttes internes entre les tendancestraditionalistes et modernistes.

Le numéro deux du syndicat, Jürgen Peters, partisan d’un syndicalisme plus traditionnel et revendicatif, lui succède. En 2005, l’IG Metall comptait 2,4 millions d’adhérents.

Son comité exécutif siège à Francfort. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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