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idéalisme.

Publié le 08/12/2021

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idéalisme. n.m., attitude philosophique affirmant que l'être n'est pas donné dans ce qui est
extérieur ou étranger à la pensée (le réel) ; l'être est pensée et n'est pas séparable de cette
activité de penser. L'idéalisme entend ainsi ne pas rabattre l'objectif - ce qui est reconnu,
déterminé et posé par une réflexion - sur l'altérité, différence pure, et finalement indicible,
d'un réel préalablement donné, en dehors de toute pensée. Partant, l'idéalisme ne méconnaît
pas le rôle de l'expérience, c'est-à-dire de la rencontre par la pensée d'un autre que soi, mais
il fait de la séparation du sujet et de l'objet un moment intérieur à la pensée : le réel doit être
compris, c'est-à-dire nié au profit de son être, qui n'est autre que la pensée se réalisant ellemême.

L'idéalisme chez Platon.
Platon recherche les essences, ou idéalités réelles - l'unité, l'égalité, le beau, le juste -, qui
correspondent aux contours (à la forme visible) de ces objets que nous désignons dans
nos énoncés. Il faut que le beau soit pour que, dans l'énoncé « cette femme est belle «, le
terme de liaison est dénote une existence effective. L'idée est donc suprêmement visible,
objective, réelle, dans l'intériorité du monde intelligible, objet de toute conception de
l'esprit ; elle sert de modèle d'existence au monde sensible : l'apparence est pour autant
qu'elle participe de l'idée.

L'idéalisme dans le cartésianisme.
Descartes insiste sur le fait que les idées « claires et distinctes « sont intérieures à la
conscience, aux démarches du sujet connaissant. L'intuition de ce qui est évident,
indubitable, porte sur les « semences « de vérité, ou « vérités innées «, contenues dans la
pensée. Mon esprit atteint les choses à travers le contenu objectif des idées. Cette
objectivité des idées, qui s'impose à moi, se confond avec la réalité tout court : Dieu, par
la libre création des vérités éternelles, crée dans un même mouvement les essences et les
existences. La géométrie a ainsi prise sur l'étendue matérielle : Dieu n'étant pas trompeur,
ma pensée peut même sortir d'elle-même, à l'invitation des sens, et circonscrire la part de
vérité qui vient de l'expérience. Malebranche pousse à l'extrême le cartésianisme : la réalité
objective de l'idée - ce qui se présente en elle - devient objectivité réelle, sans aucune
extériorité : l'idée est la représentation intellectuelle d'une chose qui, sans elle, ne
m'apparaîtrait pas. Cette pure présence spirituelle de la chose-idée n'est pas un acte de la
conscience, mais provient d'une modification de l'esprit par la vision en Dieu des vérités se
rapportant à l'étendue intelligible.
Kant s'affranchit de cette identification de l'être en soi et de l'idée ; nos idées se
réduisent à ce qui nous apparaît, à nos représentations. La réalité en soi est donc
inconnaissable, mais son existence - origine des intuitions sensibles, donc de ce qui est
donné à penser - prouve que nous ne connaissons que les phénomènes et qu'aucun savoir
n'est possible sans passer par l'expérience.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Berkeley George
conceptualisme
conscience
Descartes René
Fichte Johann Gottlieb
idée
Kant Emmanuel
Nietzsche Friedrich
phénomène
Platon
réalité
solipsisme
sujet - 2.PHILOSOPHIE

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