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Hortense SchneiderLa «star» du second Empire.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Hortense Schneider La« star» du second Empire Fille d'un tailleur alsacien installé à Bor­ deaux, Hortense Schneider se découvre très tôt une vocation d'actrice.

Elle a à peine 15 ans lorsqu'elle monte s~r les planches pour un petit rôle dans Michel et Christine, à l'Athénée de Bordeaux.

Schaffner, un vieux professeur, lui don­ ne des leçons de chant.

Le théâtre d'Agen l'engage.

Pendant trois ans, elle y joue et chante dans les rôles secondai­ res.

Mais Hortense Schneider a la ferme ambition de devenir célèbre.

En 1855, elle part à la conquête de Paris.

Elle pa­ raît au théâtre de La Tour-d'Auvergne, mais on la refuse aux Variétés.

L'acteur Berthellier la recommande à Offen­ bach, un compositeur encore inconnu qui vient d'ouvrir aux Champs-Elysées son propre théâtre, les Bouffes-Pari­ siens.

L'audition d'Hortense Schneider enthousiasme Offenbach qui l'engage aussitôt.

C'est le début d'une longue et fructueuse collaboration qui mènera l'actrice et le compositeur au faîte de la gloire.

Dès ses débuts, Hortense Schneider cap­ tive le public parisien.

On la remarque dans Une Pleine Eau et Le Violoneux.

Son succès se confirme avec Trombalca­ zar et La Rose de Saint-Flour.

Vive et gaie, elle interprète à merveille les œuvres endiablées d'Offenbach.

Sa beauté charme l'auditoire.

Selon Le Fi­ garo, elle fait «rêver les collégiens et lan­ ce des mots comme on donne des bai­ sers».

Toutes les scènes parisiennes lui sont désormais ouvertes.

En 1856, elle est aux Variétés; deux ans plus tard, au Palais-Royal.

Elle remporte un véritable 1838-1920 triomphe avec La Belle Hélène.

Idole de la société du second Empire, elle reçoit les hommages des plus grands personna­ ges de son temps.

Sa vie galante défraie la chronique.

Un de ses amants, le duc de Gramont-Caderousse, lui lègue toute sa fortune.

Rançon de la gloire, des ragots cjrculent sur son compte et ses «amie$», par jalousie, lui jouent les pires tours.

Elle rend coup pour coup et le public, amusé, lui pardonne tout.

Hortense Schneider obtient ses plus grands succès.

dans les pièces qu'Offenbach compose pour elle.

En 1867, elle crée La Grande-Duchesse de Géra/stein qu'elle joue pend.ïmt toute l'Exposition universelle.

Toute l'Euro­ pe, en visite à Paris, vient l'applaudir.

L'année suivante, une tournée triom­ phale à l'étranger consacre sa célébrité internationale.

De retour à Paris, elle crée La Périchole, puis Diva.

Sa com­ plaisance envers l'Empire lui vaut une baisse de popularité après 1870.

Ses tournées à Londres, Dublin ou Petro­ grad demeurent toujours bien accueil­ lies.

Elle quitte la scène en 1881 et épouse le comte de Bionne.

Cette union ne dure guère; elles 'installe dans un hôtel parti­ culier de l'avenue de Versailles, où elle mènera, jusqu'à sa mort, une vie fort édifiante. 2 / 2. »

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