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Hortense Schneider1833-1920Le duc de Gramont-Caderousse, chef avoué de la haute noce parisienne, mourut en 1865, àtrente-deux ans.

Publié le 23/05/2020

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« Hortense Schneider 1833-1920 Le duc de Gramont-Caderousse, chef avoué de la haute noce parisienne, mourut en 1865, à trente-deux ans.

A son chevet, se tenait une très jolie femme : Hortense Schneider.

Avant de rendre le soupir ultime, le duc eut la force de remettre un paquet à sa maîtresse.

Le paquet renfermait un million en billets de banque (3 millions de NF) : tout ce que possédait le mourant.

Ainsi Hortense pourrait-elle élever comme il convenait le petit Georges que le duc lui avait donné : un legs compensait l'autre. La mort du chef des “ lions ” dans les bras de la plus en vue des “ lionnes ” : on peut y découvrir le symbole même de ce qu'il est convenu d'appeler “ la vie de plaisir sous le Second Empire ”. Le père Schneider était né à Cologne.

Mais c'est à Bordeaux, où il exerçait sa profession de tailleur, qu'il put déclarer à l'État Civil une fille, Catherine-Jeanne-Hortense Schneider, née le 30 avril 1833. A douze ans, la petite avouait à ses parents : “ Je veux devenir une actrice célèbre.

Si vous vous opposez à mon projet, je me tue.

” Les parents capitulèrent.

Hortense prit des leçons de chant avec un vieux professeur nommé Schaffner.

Puis elle quitta Bordeaux.

Un engagement l'attendait à Agen, dans une troupe de comédiens où elle joua tout ce qui se jouait, chanta tout ce qui se chantait, dansa tout ce qui se dansait.

A vingt-deux ans, elle se résolut à “ monter à Paris ”.

Comme d'Artagnan pour M.

de Tréville, elle emportait une lettre destinée à un comédien nommé Berthelier. Or, Berthelier venait d'être engagé par un musicien très inconnu, lequel tentait un coup d'audace en ouvrant, dans une baraque des Champs-Élysées, un théâtre.

Le musicien s'appelait Offenbach ; le théâtre, les Bouffes-Parisiens.

Berthelier conduisit Hortense chez Offenbach.

Le compositeur-directeur considéra, en clignant ses yeux de presbyte, cette jeune personne blonde, grassouillette, avec les plus belles épaules et la plus belle jambe du monde, un petit nez effronté et des yeux moqueurs.

Cinq minutes d'audition — dans le boléro du Domino noir — suffirent à Offenbach : “ Che t'encache, tu entends, che t'encache pour teux cents francs par mois ! ” Ainsi se lia une association qui reste la plus éclatante sans doute du Second Empire. Hortense se révéla d'Offenbach l'idéale interprète.

Il fit d'elle une vedette immense — on disait : une étoile.

Mais, composant pour elle, il écrivit ces chefs-d' œ uvre qui ont pour nom La Belle Hélène ,La Grande-Duchesse de Gérolstein ,La Périchole .

Pour la France et le monde, Hortense incarna la Parisienne de son temps.

Une Parisienne adorable, un peu ronde, un peu rousse, sensuelle, délurée.

Elle sentait le champagne.

Meilhac — le collaborateur d'Halévy et d'Offenbach — disait que les deux armes dont Hortense se servait pour triompher étaient “ son sourire et sa voix : ce sourire qui, même s'il disait oui, n'empêchait pas de craindre et qui, lorsqu'il disait non, n'empêchait pas d'espérer...

”.

Et le “ Monsieur. »

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