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horlogerie.

Publié le 08/12/2021

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horlogerie. n.f., art, technique, industrie et commerce des instruments servant à la
mesure du temps. Le cadran solaire primitif, baptisé plus tard gnomon par les Grecs, simple
piquet vertical projetant sur le sol une ombre dont on graduait la rotation, fut le premier
appareil à mesurer l'écoulement du temps. Des appareils plus perfectionnés, comportant des
graduations multiples, apparurent en Chaldée au IIIe siècle avant J.-C. Les sabliers et les
clepsydres (horloges à eau) apparurent probablement vers le XVe siècle avant J.-C. en
Égypte. Ces premiers appareils furent régulièrement construits jusqu'au XIVe siècle. De cette
époque datent les horloges mécaniques monumentales à poids, qui présentaient un avantage
décisif au niveau de l'affichage (invention du cadran) et de l'autonomie, et l'art de l'horlogerie
monumentale venait de naître avec des chefs-d'oeuvre esthétiques et scientifiques, comme
l'horloge astronomique de Strasbourg (1574). Au XVe siècle, furent inventés le ressort et la
montre portative, et l'on assista au développement d'une orfèvrerie spécifique de très haut
luxe, à un raffinement de perfection mécanique, mais toujours avec le même manque
fondamental de précision.

Le grand tournant.
Les physiciens découvrirent, vers 1650, qu'un pendule oscillant bat toujours au même
rythme, quelle que soit son amplitude, pourvu qu'elle reste petite. L'idée d'utiliser cette
propriété pour mesurer le temps germa immédiatement, sans que l'on conçut toutefois de
méthode pratique pour comptabiliser et entretenir les oscillations. Le physicien hollandais
Charles Huygens eut l'intuition d'associer à une horloge mécanique (dont il supprimait le
dispositif de freinage imprécis), un pendule qui, à chaque oscillation, débloquait puis
rebloquait l'horloge tout en recevant d'elle une petite impulsion qui entretenait son
oscillation. Le prototype fut présenté aux États-Généraux des Pays-Bas en 1657. La
méthode moderne de mesure du temps, par comptabilisation des alternances d'un
phénomène oscillant, venait de naître. Peu après, Huygens inventa le balancier rotatif
oscillant par compression et décompression successives d'un petit ressort, le spiral. Ce
dispositif put être intégré dans les montres, leur conférant, à elles aussi, la précision si
longtemps attendue. La suite ne fut, jusqu'au milieu du XXe siècle, qu'incessants
perfectionnements d'une technique stabilisée dans ses principes.

Les derniers bonds en avant.
L'étude théorique des phénomènes oscillatoires conduisit à penser que l'isochronisme de
leurs oscillations était d'autant plus précis que leur fréquence était plus élevée. Dès 1950,
les balanciers furent remplacés avec succès par des diapasons, vibrant à des fréquences
ultrasoniques et entretenus électriquement. Les horlogers de pointe décidèrent alors de
passer immédiatement aux circuits oscillants à quartz piézoélectriques, vibrant à plusieurs
dizaines de milliers de Hz. Le résultat fut prodigieux : les plus rudimentaires des montres à
quartz s'avérèrent immédiatement supérieures aux meilleurs chronomètres de marine du
début du siècle, et l'industrie horlogère mécanique fut littéralement balayée en quinze ans,
sauf pour ce qui concerne la production d'objets de collection de très haut luxe. L'affichage
numérique a même conduit à la fabrication de montres ne comportant plus aucune pièce
mécanique en mouvement. Les physiciens, quant à eux, se penchèrent directement sur les

phénomènes d'oscillations atomiques puis subatomiques, en accédant à des précisions
relevant de la fraction de seconde sur un an, précision qui est d'ailleurs mise à la disposition
du grand public grâce au réétalonnage périodique par radio, à partir d'une horloge
atomique, d'horloges à quartz munies de récepteurs spéciaux. C'est ainsi que l'on a pu
procéder à la première vérification expérimentale directe de la relativité du temps en
constatant une dérive significative entre une horloge atomique fixe et une horloge
atomique en mouvement autour de la Terre.
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Les corrélats
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affichage numérique
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Huygens Christiaan
isochronisme
montre
oscillation
physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De
Galilée à Newton
quartz
sablier
spiral
techniques (histoire des) - La Renaissance et l'âge classique
techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen
temps - La notion physique - Savoir l'heure - Quartz et césium
temps - La notion physique - Savoir l'heure - Une précision de plus en plus grande

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