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Horace, le vieil Horace, Curiace immolent à leur idéal patriotique leurs affections les plus chères et les plus légitimes.

Publié le 19/12/2021

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« 1.

Le patriotisme Horace, le vieil Horace, Curiace immolent à leur idéal patriotique leurs affections les plus chères et les plus légitimes.

Lorsque le jeune Horace apprend qu'il vient d'être désigné avec ses frères comme le champion de Rome, il éclate d'une joie farouche.

Il proclame qu'il luttera jusqu'à la mort.

Il s'étonne et s'indigne à la pensée que Curiace le pleurera s'il meurt dans le combat.

Quand il apprend que Curiace sera son adversaire, il n'a pas une hésitation : il se battra avec ivresse...

En son beau-frère il ne voit plus désormais qu'un ennemi.

En face des supplications de sa femme Sabine, il a tôt fait de se ressaisir et la congédie en l'adjurant de lui laisser faire son devoir de soldat.

Dans l'allégresse de la victoire enfin, il ne peut concevoir que l'on verse des larmes sur le sort do ses frères dont le sacrifice n'a pas été vain.

A plus forte raison l'indigne-t-il devant le désespoir de Camille qui pleure, en son fiancé, « un ennemi public ».

Et lorsqu'elle s'oublie jusqu'à proférer, dans l'excès de sa peine, des imprécations contre Rome, il la tue. Moins exalté, moins rude que son fils, le vieil Horace accepte avec autant de fermeté le sacrifice que sa patrie lui demande.

Avant le combat, malgré sa tristesse, il trouve le courage d'exhorter son fils et le fiancé de sa fille à ne pas se laisser attendrir et à songer, non aux liens qui les unissent, mais à la mission dont Rome et Albe viennent de les charger.

A l'annonce que deux de ses fils sont morts et le troisième en fuite, il n'a pas une larme à l'égard des premiers, pas un mot d'indulgence à l'égard de l'autre qu'il aurait préféré voir mourir pour l'honneur dans ce combat inégal.

Lorsque, contre toute espérance, il apprend que son fils est vainqueur, il salue en lui avec émotion et fierté le sauveur de la patrie.

Lui non plus ne comprend pas les pleurs de Camille, et le triomphe de Rome lui paraît compenser largement tous ses deuils domestiques. Même après le meurtre de sa fille, il n'a pas un mot de commisération sur son sort : il ne « la plaint point», «elle était criminelle».

Quant à Curiace, son patriotisme est encore plus riche de sens, car, plus sensible que les deux autres, il a d'autant plus de mérite à se plier à un devoir inhumain.

Il ne. »

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