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Horace

Publié le 16/05/2020

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« HORACE 65-8 av.

]-C IL est probable qu'Horace ne s'attarda pas à Rome après l'inoubliable journée du 3 juin de l'an 17 av.

J .-C.

Ce jour-là avait été le troisième jour des jeux séculaires solennellement organisés par Auguste et c'est Horace qui avait composé la grande cantate officielle exécutée au Palatin et au Capitole par trente-quatre jeunes gens et jeunes filles choisis parmi les meilleures familles romaines.

Il en avait créé la musique aussi bien que les vers.

Il avait dirigé lui-même la noble chorale.

La monodie chantait encore dans sa mémoire de compositeur et il savait bien que Rome n'oublierait pas de longtemps la troisième strophe, où l'actuel destin de la Ville s'amplifiait jusqu'au plan cosmique : Bon soleil, toi qui nais chaque jour, pour les hommes, Différent et pareil, en ton char radieux, Puisses-tu ne rien voir en parcourant les cieux Qui soit plus grand, dans le monde, que Rome.' Décidément, Horace était bien devenu le grand poète de l'empire et en se promenant dans les jardins de sa villa, ombragés par les monts Sabins, l'homme dont la devise était qu'il ne faut s'étonner de rien ne pouvait toutefois s'empêcher de s'émerveiller devant les contrastes et les paradoxes qui avaient jalonné sa carrière.

Quintus Horatius Flaccus était né à Venouse, quarante-huit ans auparavant, dans la montagneuse et peu fertile Apulie.

Son père, qui était d'origine servile, lui avait fait donner une éducation princière au point de l'envoyer, avec les fils de famille, achever ses études à Athènes.

C'est là qu'Horace, alors âgé de vingt-deux ans, avait commis la terrible erreur qui, sans la protection des Muses, n'aurait pas manqué de lui être funeste : dans un beau mouvement d'enthousiasme juvénile, il s'était enrôlé sous la bannière des assassins de César.

Il avait même, ô imprudence! accepté un grade d'officier dans l'armée de Brutus.

Dès leur première rencontre avec les légions d'Octave et d'Antoine, à Philippes (42 av.J.-C.), les forces républicaines avait été écrasées et le lieutenant Horace avait fui aussi rapi­ dement que ses compagnons, abandonnant sans vergogne son bouclier sur le champ de bataille.

Sa retraite avait même été particulièrement prompte d'autant plus, qu'à l'en croire, Mercure, le souriant et astucieux patron des porteurs de lyre, l'avait enveloppé dans un nuage afin de le dérober à la poursuite de l'ennemi.

Puis la bienveillance des dieux avait cessé pour un temps de s'exercer en sa faveur.

Octave, vainqueur, avait proclamé l'amnistie, et Horace était venu s'établir à Rome, « abattu, les ailes fauchées ».

Il avait acheté un petit emploi de rond-de-cuir et, à ses moments perdus, il versifiait.

Le poète en vogue était alors Virgile, son aîné de cinq ans, dont la grande pastorale messia­ nique n'avait pas fini d'occuper le monde des lettres.

Ce fut à Virgile que s'en prit, pour commencer,. »

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