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Hongrie (2004-2005) Paradoxes typiques

Publié le 16/09/2020

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« Hongrie 2004-2005 Paradoxes typiques La vie politique hongroise, pour la troisième année de pouvoir de la coalition socialiste-libérale, a connu un changement de gouvernement et une élection présidentielle, le maintien de la mobilisation par l’opposition dirigée par Viktor Orban, et un semblant de dialogue entre son parti, la FIDESz-MPSz (Fédération des jeunes démocrates-Alliance civique hongroise), et les socialistes dirigeant le gouvernement.

Mais cette tension politique n’a pas entamé la stabilité institutionnelle.

Et l’entrée dans l’Union européenne (UE), le 1er mai 2004, et la ratification du Traité constitutionnel européen, le 20 décembre 2004, n'ont pas changé le climat politique intérieur. Le Premier ministre Peter Medgyessy a alors dû démissionner le 24 août pour cause de chute de popularité liée à un manque de charisme, et le 4 octobre 2004 s’installait le gouvernement de Ferenc Gyurcsany, jusqu’alors ministre de l’Enfance, de la Jeunesse et des Sports.

Son arrivée correspond à un renouvellement de génération (il est né en 1961).

À la fin des années 1980, en tant que dirigeant des associations de jeunesse liées au Parti socialiste (communiste) au pouvoir, il avait rencontré V.

Orban, qui organisait pour sa part la FIDESz, un groupe de jeunesse anticommuniste.

Contrairement à son futur concurrent, il est devenu homme d’affaires avant de revenir à la politique comme conseiller de son prédécesseur (P.

Medgyessy) à la tête du gouvernement, sans évoquer son engagement au sein du Parti socialiste. Dans un premier temps, le nouveau Premier ministre a réussi à rétablir la position du gouvernement dans les sondages, mais elle est restée moins bonne que celle de la FIDESz.

Il a démis son ministre des Finances en avril et tenté de mobiliser ses troupes et l’opinion autour d’un programme de cent mesures. Le Parlement a désigné comme président, le 7 juin 2005, l’ancien président de la Cour constitutionnelle, candidat du petit parti centriste MDF (Forum démocratique hongrois).

Laszlo Solyom a été élu par les voix de l’opposition du fait du manque de soutien du partenaire libéral SzDSz (Alliance des démocrates libres) à la candidature de la socialiste Katalin Szili, fort populaire y compris au-delà de son parti, mais trop marquée de façon partisane selon les libéraux.

L’habileté du MDF aura été de présenter un candidat que même F. Gyurcsany appréciait.

Cette élection a donc souligné les failles du système en place.

Le MDF lui-même réclame une élection au suffrage universel du président de la République.

Les quatre partis parlementaires ont engagé des négociations en vue de modifier la loi électorale, le nombre de sièges au Parlement...

En attendant les élections (2006), la Hongrie, qui jouit d’une certaine stabilité économique, attendait dans l’inquiétude les résultats des marchandages européens.

Budgétairement, comme les autres nouveaux membres, elle pouvait y perdre, et les avancées obtenues dans le Traité constitutionnel européen à propos des minorités nationales risquaient aussi de disparaître en cas de non-ratification.

Parallèlement, l’alignement européen des deux grands partis s’est affirmé, renforçant, semble-t-il, les comportements sectaires.

Un nouveau paradoxe à méditer.. »

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