Hongrie (1990-1991)
Publié le 16/09/2020
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Hongrie 1990-1991
La Hongrie s'est plongée dans le jeu parlementaire mais la transition à
l'économie de marché s'est révélée plus difficile.
En 1990, un débat a opposé
les spécialistes sur le rythme des privatisations.
Le 14 décembre 1990, le
ministre des Finances, Ferenc Rabar, a été remplacé par Mihaly Kupa, partisan de
l'"accélération", qui a promis de privatiser l'essentiel de l'économie d'ici
1994 et de parvenir à la convertibilité du forint en 1993.
La Hongrie semble être le pays de l'ex-bloc communiste qui a le mieux amorcé sa
transition au marché.
La valeur de ses échanges extérieurs a augmenté de 40% du
premier trimestre 1990 au premier trimestre 1991.
Mais l'économie a souffert de
la dissolution du CAEM (Conseil d'assistance économique mutuelle, ou COMECON)
intervenue le 28 février 1991, de la réduction des livraisons de brut
soviétique, et du passage au règlement en devises des échanges avec l'URSS.
Le 21 février 1991, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un crédit
stand-by sur trois ans de 1,6 milliard de dollars.
La Hongrie a été l'ex-pays de
l'"Est" préféré des investisseurs étrangers, où l'on a enregistré le plus grand
nombre de joint-ventures avec participation occidentale.
Fin mars 1991, on comptait 150 000 chômeurs (plus de 3% de la population
active), et l'on en prévoyait 300 000 pour la fin 1991.
Des hausses de prix se
sont succédé tandis que les écarts sociaux se creusaient.
Du 25 au 29 octobre
1990, les chauffeurs de taxi et les routiers ont bloqué Budapest pour protester
contre une hausse de 70% du prix de l'essence.
Le 29, le gouvernement ramenait
l'augmentation à 35%.
La classe politique s'est inquiétée de la désaffection des électeurs.
Le 29
juillet 1990, le référendum sur le mode d'élection présidentielle a été invalidé
en raison de la trop faible participation (14%).
Pour les deux partielles de
mars-avril 1991, moins de 25% des inscrits se sont déplacés.
La loi sur la restitution a d'autre part provoqué des remous au sein de la
coalition gouvernementale.
Le Parti des petits propriétaires, qui avait promis
de rendre leurs terres aux propriétaires de 1947, a dû amender sa position et le
texte adopté stipule certaines conditions à la restitution.
Au plan international, le 6 novembre 1990, la Hongrie a été le premier pays du
pacte de Varsovie admis au Conseil de l'Europe.
Elle a entamé des négociations
en vue d'un traité d'association avec la CEE, qui était susceptible d'être
conclu avant fin 1991 et d'entrer en vigueur au début de 1992.
Le 10 août 1990,
à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak, la Hongrie s'est jointe à la
résolution du Conseil de sécurité des Nations unies décrétant un embargo
économique contre l'Irak et elle a envoyé une équipe médicale dans le Golfe.
Les dernières troupes soviétiques ont quitté le pays le 19 juin 1991, avec dix
jours d'avance sur le calendrier prévu.
Mais à la mi-1991, Hongrois et
Soviétiques n'avaient toujours pas réussi à se mettre d'accord sur les
compensations exigées de part et d'autre au titre du stationnement de l'Armée
rouge en Hongrie..
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