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Honduras (2005-2006) Alternance politique, continuité économique ?

Publié le 16/09/2020

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« Honduras 2005-2006 Alternance politique, continuité économique ? Les élections générales du 27 novembre 2005 ont confirmé la domination de la vie politique par les deux partis traditionnels, d'autant que la réforme électorale de 2003 a rendu plus difficile, pour les petites formations, l'obtention de mandats législatifs.

Manuel Zelaya et le Parti libéral l'ont emporté avec 49,9 % des voix et 62 sièges à l'Assemblée, devant Porfirio Lobo et le Parti national, au pouvoir depuis la fin 2001 (46,2 % et 55 sièges).

Les programmes des deux candidats se sont peu distingués, tous deux insistant avec emphase sur la lutte contre la délinquance, en particulier contre les maras (groupes de jeunes délinquants), et sur les possibilités économiques offertes par la ratification de l'accord de libre-échange avec les États-Unis.

Porfirio Lobo, ancien président de l'Assemblée, qui avait fait voter une loi prévoyant de longues peines de prison pour le simple fait d'appartenance à l'une des maras, s'est signalé en demandant le rétablissement de la peine de mort pour les membres de ces bandes organisées, jugés coupables d'actes particulièrement graves. Le nouveau gouvernement de M.

Zelaya, confronté au défi de la pauvreté, a pourtant maintenu les mêmes orientations en matière économique.

La politique de restriction budgétaire et fiscale, entreprise sous la présidence de Ricardo Maduro, avait en effet permis de diminuer le déficit et de contenir l'inflation, mais la croissance, malgré un rythme soutenu, a été inférieure aux prévisions (4,2 % en 2005).

De plus, ces résultats ont reposé sur des bases fragiles : d'une part, le développement des maquilas (industries d'assemblage représentant 30 % de l'emploi industriel) a été soumis à la forte concurrence mondiale et à la hausse du prix du pétrole ; d'autre part, la demande intérieure a reposé sur la très forte augmentation des transferts familiaux (près de 1,5 milliard de dollars en 2005, soit 20 % du PNB – le montant de ces transferts a quasiment doublé en deux ans, du fait d'une hausse récente et considérable de l'immigration clandestine vers les États-Unis).

Ces résultats n'ont pas permis de réduire les niveaux d'extrême pauvreté, dans un pays où les deux tiers de la population vivent sous le seuil de pauvreté.

Par ailleurs, la négociation d'un allégement de la dette extérieure, dans le cadre de l'Initiative pour les pays pauvres très endettés (IPPTE), s'est traduite par une réduction de près de 3 milliards de dollars de remboursements sur 15 ans, sommes qui devraient être allouées à des programmes sociaux.. »

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