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Honduras (1991-1992)

Publié le 16/09/2020

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« Honduras 1991-1992 C'est à nouveau l'agitation sociale qui aura marqué l'année 1991 au Honduras.

Le gouvernement de Leonardo Callejas a éprouvé les pires difficultés à faire accepter les mesures d'ajustement structurel aux très puissants syndicats, alors que l'armée donnait des preuves de son arrogance.

Le 9 avril, la Fédération centrale de syndicats de travailleurs libres du Honduras, qui compte 40000 affiliés, lançait un mot d'ordre de grève.

Le 28, c'était au tour de la Fédération unitaire de travailleurs du Honduras (FUTH) de se joindre au mouvement.

En juin, la Plate-forme de lutte du Honduras (PLH) menaçait de déclencher une grève générale.

Le président Callejas organisait alors une concertation avec le patronat et les syndicats, aboutissant à une hausse de 28% du salaire minimum.

Mais en octobre, la Fédération des syndicats de travailleurs nationaux du Honduras agitait encore le spectre de la grève générale pour protester contre des licenciements. La violence politique est allée de pair avec cette ébullition sociale.

Les mouvements de guérilla (le Mouvement de libération Cinchonero et le Front patriotique morazaniste), traditionnellement faibles dans ce pays, ont perpétré quelques attentats, alors que le fils de la présidente du Comité des familles de détenus et disparus était assassiné, probablement par des militaires.

Amnesty International a dénoncé les tortures et les violations des droits de l'homme dont sont l'objet les paysans et les prisonniers politiques.

Le Parlement européen a d'ailleurs demandé que l'aide de la Communauté européenne soit subordonnée au respect des droits de l'homme.

Au plan économique, L.

Callejas a pu se prévaloir de quelques succès grâce à l'appui des États-Unis.

Ainsi, le 26 septembre, Washington a décidé d'éponger une dette hondurienne de 436 millions de dollars, soit 12% de la dette totale du pays.

L'Agence américaine pour le développement international (AID) a par ailleurs décidé d'accorder 154 millions de dollars d'aide supplémentaire.

Dans le même temps, les États-Unis ont exercé des pressions pour que les militaires honduriens acceptent la démilitarisation engagée au plan régional.

Mais le 22 octobre, à l'occasion de la "journée" de l'armée, L.

Callejas a annoncé que le budget militaire serait intégralement reconduit en 1992.

Par ailleurs, les traditionnelles tensions frontalières avec le Salvador sont réapparues au début de l'année 1992.. »

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