HLP Première Philo la représentation du monde
Publié le 21/08/2021
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Thème 2 Les représentations du monde
Introduction:
On a vu que l’Homme est un être de parole c’est à dire que son rapport à soi, à l’autre, au monde,
est médiatisé par le langage.
Parler ce n’est donc pas seulement communiquer, c’est aussi penser,
définir une relation avec les autres pour les séduire ou les influencer mais également les convaincre,
c’est également poser un horizon de vérité.
On comprend donc que le langage n’est pas seulement
un instrument c’est également ce qui nous définis dans notre humanité: L’homme parle.
Sitôt qu’on a poser cela, un constat s’impose, nous ne parlons pas tous de la même manière.
D’abord parce qu’on a pas tous la même aisance mais également parce que les langues sont
différentes.
Or ce que l’on dit de soi, ce que l’on dit du monde détermine la manière dont on ce le
représente.
Cette représentation est d’abord culturelle, d’une langue à une autre on ne dispose pas
toujours de la même richesse de vocabulaire pour décrire les choses.
Par exemple les Inuits ( esquimaux) possèdent trois mots pour parler de la neige.
Là ou nous
Européens distinguons une réalité que l’on peux décrire dans ces états différents au moyen
d’adjectifs qualificatifs, les Inuits distinguent trois réalités.
Pourquoi ? Pour la simple et bonne
raison que leur rapport à la neige, ce qu’ils en font et extrêmement différents.
Ils vivent dans le
même monde que nous mais ils ne le ce représentent pas de la même manière.
On pourrait continuer
en disant que l’évolution des connaissances scientifique bouleverse la façon dont on comprend et
donc on se représente le monde.
Ainsi avec l’invention du microscope à la fin du 17 e
siècle ainsi
que la lunette astronomique on découvrit des vivants extrêmement petits et des réalités forts
éloignés donnant à penser qu’il y avait peut-être des mondes extrêmement petits et extrêmement
grands que nous ignorions.
Voltaire dans son conte philosophique, Micromegas ou Jonathan Swift,
dans Le voyage de Gulliver nous l’attestent suffisamment.
Enfin notre rapport au animaux comme
altérités est révélatrice de la façon donc on se représente l’homme, le monde et la place de l’homme
dans le monde.
Nous allons commencer par nous demander comment la représentation de l’autre va influencer sur
la manière dont on se définis.
On s’appuiera sur la découverte de ce que les contemporains on
appelé le Nouveau Monde.
I.
Comment les explorateurs ont appréhender le Nouveau Monde et ses habitants?
A.
Le choc culturel
En 1492, Colon découvre l’Amérique.
Ce fut un choc pour les européens qui se retrouvent
confrontés à des animaux, à une culture, à des individus qui leurs sont totalement inconnus.
Cela
remet en cause leurs certitudes.
Ce nouveau monde fascine et fait peur, et par certains aspects
dégoûte.
Tout u n imaginaire se déploie autours du nouveau monde, le mythe le plus connu est le
mythe de l’eldorado (utopie, citée entièrement faite d’or).
Les conquistadores ( = explorateurs/
conquérants) ne sont pas tous «des enfants de chœurs» ils peuvent être animés uniquement par la
quête de richesse.
Poussés par ce mythe ils fouillerons l’Amazonie à la recherche d’or.
Le premier réflexe est de rejeter l’autre, l’inconnu dans son altérité.
Ce qui caractérise ces peuples
c’est leur différence.
Cette différence est appréhender à partir de sa propre culture, c’est ce qu’on
appelle ethno/centrisme ( le peuple/centrée).
c’est le sujet de La controverse de Valladolid de Jean
Paul Carrière.
Quand Sepùlveda s’appuie sur les mœurs et la culture des Indiens = ethnocentrisme.
Contrairement a Les Casas qui voit les méfaits des européens et reconnaît les caractéristique
humaine des Indiens.
On se basera sur l’œuvre de Michel de Montaigne, Les Essais.
Œuvre dans laquelle l’auteur devient
la matière même de son œuvre.
« Je ne peints pas l’être, je peints le passage ».
Nous ne sommes pas
fixé en notre être.
Héraclite D’Éphèse, Fragments « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » Le fleuve
change tout le temps, son eau aussi, son lit aussi, son cours aussi et nous même ne sommes plus les
même au fil du temps.
Tout change et la et la seule chose qui ne change pas c’est le changement =
thèse du mobilisme universel..
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