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Histoire littéraire: Le roman du Moyen-Âge à nos jours

Publié le 15/03/2022

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« Histoire littéraire Le roman du Moyen-Âge à nos jours ● Moyen-Âge - Le roman de chevalerie Il se développe à partir du XIIème siècle et Chrétien de Troyes en est l’un des auteurs les plus représentatifs. Premier romans écrits en français, qui héritent par bien des égards des épopées : - écrits en vers - personnages de chevaliers héroïques qui affrontent des épreuves, face à d’autres chevaliers ou à des monstres (dimension merveilleuse du récit), dimension violente et sanglante – registre épique . - mélange d’un fond historique et de sa réécriture légendaire ( l’univers arthurien ) - dimension morale et nationale : le héros se doit de prouver sa valeur guerrière et morale, et de défendre les valeurs de la noblesse française qui le finance (Yvain défend le lion contre une créature diabolique, Perceval quête le Graal) Le roman a aussi une dimension courtoise : le chevalier doit se mettre au service des dames et les défendre, les honorer et les respecter.

La fidélité à son seigneur et à sa dame est une valeur centrale (et le félon, l’infidèle, le traître, est condamné). - Il existe en parallèle, au Moyen-Âge, des formes plus courtes et plus réalistes, du côté du conte : les lais ( Lais de Marie de France) ou les fabliaux (dimension burlesque et satirique). ● La Renaissance (XVIème siècle) Le roman est souvent une parodie des romans médiévaux , mais cette parodie contient aussi des réflexions philosophiques .

L’auteur le plus emblématique est François RABELAIS , avec Pantagrue l et Gargantua .

Il insère des réflexions humanistes dans un récit souvent burlesque (les combats épiques virent au ridicule), une langue très imagée et qui joue sur la variété des registres de langue (du très soutenu au grossier).

Il manie la satire sociale jusqu’au blasphème (Frère Jean, dans Gargantua , empale par le fondement, avec son bâton de croix, des troupes Picrocholes qui voudraient piller sa vigne, par exemple...) ● Le baroque (fin du XVIème au milieu du XVIIème) Le mouvement baroque aime les motifs complexes , les mises en abyme multiples (une image dans une image, dans une image...) et le trompe-l’œil (fausses pistes, confusions entre le rêve et la réalité), la profusion. Les romans baroques comme L’Astrée d’Honoré d’URFÉ ou Le Grand Cyrus de Mme De SCUDÉRY (roman précieux mais qui garde pour l’essentiel les caractéristiques baroques) sont très longs , contiennent des histoires enchâssées (une histoire dans une histoire, etc) et des péripéties et des personnages multiples . L’intrigue s’y développe dans l’univers de la pastorale : des bergers et des bergères dans une nature idyllique peuplée par des muses et des créatures antiques. La langue est très soutenue et les sentiments idéalisés , évoqués de manière hyperbolique. ● Le classicisme (à partir de la seconde moitié du XVIIème) Le mouvement classique s’oppose au baroque.

La simplicité de l’intrigue , des formes plus courtes , une langue plus en retenue et des péripéties plus réalistes sont préférées.

Mme de La Fayette inaugure le genre de la nouvelle historique et de ce qu’on appelle aujourd’hui le roman psychologique : au lieu de se laisser emporter par leurs sentiments, les personnages usent de leur raison pour faire des choix.. »

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