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histoire du livre

Publié le 06/12/2023

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« Première démocratisation du livre : (XIXe siècle) (Faire la différence avec la massification du livre au XXe siècle.) Il faut prendre en compte les acheteurs du livre et la dimension de la production. L’émergence de nouveaux lecteurs : L'augmentation de la population instruite et l’émergence des écoles, n'empêche pas la résistance à l’évolution du livre.

Premièrement politique, surtout dans la presse. Deuxièmement, la résistance des lecteurs et du public qui se méfie du livre comme moyen. (regarder biblio sur MADOC). La double vague d'alphabétisation de la population augmente le nombre de livres.

Ce qui est aussi dû par la production d’une collection spécialement pour l’éducation qui éveille la conscience et la culture “partagée” > Le tour de la France par deux enfants de G.

Bruno. La première résistance vient de la surveillance des élites sur le livre, ils surveillent les lecteurs et craignent la conséquence sur la population.

Pour eux ce sont des mauvais lecteurs, qui n’ont pas assez de distance pour comprendre et sont trop naïfs > l’Église catholique qui publie des listes de livres autorisés à travers des pastorales, ils invitent la lecture religieuse plus que récréative.

Ce qui pour eux est fondé sur l’analogie de la manière de la pensée après la lecture. Ils utilisent la métaphore de la lecture poison, c’est l’idée qu’un texte mal compris influence la pensée du lecteur et la pervertie.

C’est pour cela qui est important de s'instruire et non de façon autodidacte, il faut que la lecture soit commentée, guidée… en somme surveillée. Ils différencient deux types de public ceux qui en sont capables de commenter de critiquer par eux mêmes et les autres souvent appelés Rousseau de ruisseau, l’allusion à Rousseau est due par son implication dans le renversement du gouvernement de la révolution qui selon eux aurait embrigadé la population à la révolte à travers une lecture naïve, c'est à dire que le lecteur lirait mais sans comprendre.

Pour eux, la lecture favoriserait le passage à l’acte. Gisèle Sapiro (critique contemporain) dans La responsabilité de l’écrivain, fait le procès des écrivain et montre aussi comment les romanciers du XIX e siècle ont pour nourrir ce mythe; Par exemple Flaubert avec Emma Bovary montre comment les lectures influencent la réalité et donc le passage à l’acte dans la perversion.

Elle représente le lecteur naïf, condamné par les tribunaux du XIXe siècle.

Flaubert s’inspire de ses émotions en tant qu’enfant qu’il transpose dans la vie adulte (naïf). Anne Marie Thiesse, Richard Hoggart et Miche de Certeau, décrivent une capacité du lecteur a utilisé ce qu’il lit, et à prendre de la distance avec le livre et à s'inscrire dans le réel. La critique contemporaine va donc à l'encontre de la pensée des lecteurs du XIXe siècle qui auraient donc alimenté cette pensée à travers le choix de leurs personnages. Cela a pour conséquence, le regard sur de la notion de la réalité a changé (de la période romantique 1ere Partie du XIX jusqu’au XX) Au XIX on considère que le lecteur n’est pas capable de différencier donc c’est à l'écrivain de faire attention aux écrits > Condamnation pour bonne moeurs récurrentes.

L’écrivain reste toujours comme responsable au XX siècle, cependant au XIXè siècle c’est les conservateurs qui le voient comme tel alors qu’au XXe siècle c’est les partis de gauche. Les conditions de vie de la population offre un obstacle : la condition ouvrière et l'alphabétisation sont contradictoires, car les enfants censées être éduqués sont en réalité des travailleurs.

La lecture est seulement scolaire et non récréative, de plus la diffusion du livre dans cette population oppose une résistance à cette démocratisation.

Ce qui la rend quasi impossible.

La littérature rentre donc en concurrence avec la presse qui est plus accessible.

Le choix entre livre et nourriture est imposé aux populations précaires. Les éditeurs de presse optent pour la nouvelle dans la presse. Ainsi le livre illustré romantique est édité pour fidéliser le lectorat, il est intéressant pour ces populations car il n’est pas seulement écrit mais présente des illustrations ce qui peut rendre la compréhension plus simple.

De plus, l’objet est beau ce qui crée un double coût.

>Paul et Virginie de Curmer (a voir dans Gallica pour la semaine pro et différencié les différents genres d’images, leurs rapport au texte (emplacement), extension du texte au similarité ?). 23/10 Le livre illustré romantique : Le livre Illustré apparaît dès la Renaissance mais la période romantique est une période charnière pour le livre illustré.

D’abord le changement d’illustration d’impression évoluent ce qui rend la présence d’image plus simple.

L’illustration est plus facile a intégré dans le texte est donc son appropriation est plus simple.

De plus, la massification du lectorat favorise le développement du livre illustré car les nouveaux lecteurs apprécient les images se mélangeant aux textes. Cumer fait un lien entre l’apparition des livres illustrés, la naissance du métier d’éditeur et le nouveau rôle de la librairie dans le rôle illustré. Autrefois les images était faites par du bois ou du couvre, les techniques sont rendues moins onéreuses (cf au cours précédent - bois de bout etc) chacun de ces techniques sont utilisé selon l'emplacement de l’image, insertion avec le texte (le plus récent, plus innovant, plus libre) ou hors du texte.

Cela correspond aussi aux différents types de publics visés ; plus populaires.

L’illustration attire le public au livre et des fois complète le texte, ce qui le rend parfois plus compréhensible.

Il existe un lien très fort avec la place de l’illustration et le développement de l’impression.

Les livres reliés et les périodiques se servent tous deux de l’illustration.

L’illustration se trouve dans tous types d’ouvrages; aussi bien populaires que onéreux.

Le livre illustré est appelé aussi le livre “à grand spectacle”, au départ ce sont des livres réservés à une élite mais à partir de 1830 grâce au changement de méthode les livres illustrés deviennent plus disponibles. Par exemple, la vignette (type d’illustration nouveau), forme ovale avec une délimitation plus “floue”, est utilisée aussi bien dans les livres romanciers mais aussi dans les périodiques.

Elle s'insère dans le texte, elle peut être considéré comme l’attraction principale de la page car le texte la complète seulement Paul et Virginie de Curmer : Edition de 1838, il ya plusieurs fascicule publié entre 1836 et 1837, le tout rassemblé en 1838.

La dernière livraison date de la période des étrennes, ou les livres de fin d’année (remis aux meilleurs élèves de l’année).

Curmer est l’un des premiers éditeurs français à faire ce genre de livre cadeau, il est fasciné par les éditos humanitaires, il rêve de publier un livre meilleur marché dédié à un public populaire.

Il est à l'écoute du public, il se rend compte qu’il y a une sorte de filon dans les livres et ouvrages de piété.

Il fait fond sur ses illustrations : marque de fabrique des ouvrages qu’il publie.

Paul et Virginie, est un ouvrage qui peut plaire à tous les publics (il était lu par les membres de l’aristocratie et des couches plus pauvres).

Il est aussi ouvrage qui a des empreintes à la culture chrétienne.

Un des autres succès éditoriaux de Curmer est Les Français peint par eux-mêmes, publié entre 1840 et 1842.

Les illustrations sont à nouveau très présentes mais cette fois-ci en couleur. :Notion de rapport entre le texte et l’image : 1.

Le Frontispice, c’est une page de titre illustré, l'intégralité de la page est occupée par l’image est cache même des fois le titre dans l’illustration.

(cf Paul et Virginie ou Les épaves).

C’est une page qui part l’illustration doit annoncer le contenu du livre, annonciation de la complexité de l’ouvrage et de sa profondeur. 2.

Les hors textes, elle ne s'insère pas dans le texte, sur une page séparée.

Des fois, ces pages sont imprimées séparément du texte, elles sont glissées après. 3.

Les culs de lampes, placés à la fin des chapitres, souvent petits sur quelques lignes 4.

Les lettrines étaient insérées dans le texte, les lettres étaient un peu plus jolies etc. 5.

Les bandeaux, illustration de haut de page, placée au début du chapitre. 6.

La vignette, illustration gravée en générale arrondie, est a des bords flous. Les relations entre le texte et l’image évoluent.

l’image est de moins en moins ressentie comme une illustration du texte et on lui confie de plus plus d’autres rôles.

En raison d’un public de plus en plus large, l’image constitue un savoir expérimental.

Elle transmet un savoir par le visuel.

Elle est de plus en plus utilisée comme un mode de narration alternative. L’image prend son indépendance par rapport au texte, elle doit procurer une émotion au lecteur, elle doit procurer des savoirs au lecteur, elle doit être attrayante “exciter l'imagination” et amener le savoir au-delà.

L’image est un vecteur de savoir à part entièrement.

L’image contamine le texte et la lettre.

Ségolène le Maine, différencie l’hornemation (décoratif) et le figuratif.

Pour elle, il y a contamination dans les éditions de 1830.

Au contraire, dans les livres romantiques.... »

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