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histoire.

Publié le 08/12/2021

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histoire. n.f., discipline qui étudie le passé de l'humanité et des sociétés humaines.
Le métier d'historien.
Il consiste à reconstituer l'évolution politique, économique, sociale et culturelle des sociétés
humaines au cours des âges. Pour ce faire, l'historien a recours à des matériaux divers
comme les monuments, les oeuvres d'art, les vestiges mis au jour par les fouilles
archéologiques ou encore les photographies aériennes. Mais il utilise surtout des sources
écrites. Les documents les plus anciens, souvent d'une lecture difficile, sont déchiffrés et
interprétés au moyen de sciences auxiliaires de l'histoire comme l'épigraphie, la
paléographie et la philologie. Ensuite, l'historien doit analyser ces documents et les
confronter les uns aux autres pour apprécier leur valeur en tant que témoignages
historiques. L'oeuvre de l'historien résulte de la synthèse des sources (écrites ou non) qu'il
soumet à une critique rigoureuse. Malgré son souci d'objectivité, l'historien reste tributaire
de son époque et de ses passions, qui transparaissent à travers ses écrits.

L'évolution de la science historique.
L'historiographie, ou histoire de l'histoire, retrace l'évolution de la discipline depuis la
naissance de l'histoire en Grèce, au Ve siècle avant J.-C., jusqu'à nos jours. Les historiens
grecs, Hérodote et surtout Thucydide, furent les premiers à ordonner de manière logique
les événements qu'ils rapportaient. Avec l'avènement du christianisme, l'histoire devint un
instrument d'éducation religieuse et morale. Ainsi, saint Augustin (354-420), considéré
comme le fondateur de la théologie de l'histoire, donna une explication chrétienne de
l'histoire de l'humanité. Sous son influence, les historiens du haut Moyen Âge, qui étaient
des clercs, élaborèrent des chroniques dans lesquelles la volonté divine jouait un rôle
essentiel. Plus tard, Joinville (1224-1317), Froissart (1333-1404), Commines (14471511) cherchèrent à démêler les causes des événements qu'ils relataient, laissant peu de
place à la providence pour les expliquer. Au XVIe siècle, la redécouverte de l'Antiquité,
soutenue par une érudition méthodique, permit un renouveau des études historiques qui
était fondé sur une plus grande rigueur (Machiavel, Jean Bodin). Si la science historique
connut un relatif déclin au XVIIe siècle (ainsi, Bossuet renoua avec les interprétations
morales et religieuses de l'histoire), l'esprit des Lumières favorisa l'intérêt porté aux
civilisations extra-européennes (Voltaire) et l'utilisation critique des documents anciens
(Gibbon). Au XIXe siècle, des historiens s'interrogèrent sur l'avènement de la démocratie
(Tocqueville) et sur le rôle du peuple dans les bouleversements politiques et sociaux qui
accompagnèrent la Révolution française (Michelet). Des historiens comme Ranke et
Mommsen en Allemagne, Fustel de Coulanges en France, fondèrent leurs travaux sur une
méthode critique et érudite, tandis que d'importantes collections de documents historiques
étaient publiées. Pourtant, cette histoire dite « scientifique « fut utilisée comme argument
lors des conflits entre nations (la guerre de 1870 notamment) ou pour soutenir des
opinions politiques (Thiers). Inspirée d'Auguste Comte, l'histoire positiviste, qui domina la
fin du XIXe siècle, fut essentiellement politique et militaire. Elle était fondée sur une
interprétation rationnelle des seuls faits (Lavisse, Seignobos). Fondateurs en 1929 de la
revue des Annales d'histoire économique et sociale, Marc Bloch et Lucien Febvre
entreprirent une vaste critique de l'histoire positiviste, purement événementielle. Ils
préconisèrent la diversification des sources et des objets de l'histoire et le recours à
d'autres sciences de l'homme (géographie, économie, sociologie, ethnologie...). Depuis
cinquante ans, les historiens ont orienté leurs recherches dans plusieurs directions : histoire
économique et sociale (Labrousse, Chaunu), histoire démographique (Goubert),
géohistoire (Braudel) et histoire des mentalités (Mandrou, Le Roy Ladurie, Ariès). Cet
élargissement du « territoire de l'historien «, qui est illustré par la multiplication des thèmes
de recherches, s'accompagne d'entreprises collectives visant à retracer l'histoire des
civilisations et celle des évolutions des sociétés humaines dans la longue durée.
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Les corrélats
Isaac

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Annales d'histoire économique et sociale (les)
archéologie - Une science humaine
Ariès Philippe
Bloch Marc
Braudel Fernand
Chaunu Pierre
chronique
chronologie
civilisation
Commines (Philippe de), sire d'Argenton
devenir
diplomatique
épigraphie
Febvre Lucien
Fustel de Coulanges Numa Denis
Hegel Georg Wilhelm Friedrich
Hérodote
historicisme
Jullian Camille
Mandrou Robert
Marx Karl
mentalités (histoire des)
Michelet Jules
Mommsen Theodor
Montesquieu (Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de)
Moyen Âge - Exergue
nouvelle histoire
paléographie
philologie
Pirenne
positivisme
Ranke (Leopold von)
Renan Ernest
Renouvin Pierre
Revue de synthèse historique (la)
sciences humaines et sociales
Sée Henri
Seignobos Charles
Sorel Albert
Thucydide
Tite-Live
Tocqueville (Charles Alexis Henri Clérel de)
Treitschke (Heinrich von)
Vico Giambattista

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