Databac

Hernani : Acte V Scène 6 - Hugo (commentaire)

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Hernani : Acte V Scène 6 - Hugo (commentaire) Ce document contient 592 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Hernani : Acte V Scène 6 D’Amico  ͢ Introduction : Hernani, pièce de théâtre romantique écrite en 1830, a été écrite par V.

Hugo, le chef de file de ce nouveau genre qu’il théorise dans la préface de Cromwell.

Il y prône une liberté littéraire s’opposant totalement au théâtre classique, régi par des règles strictes comme celles des trois unités.

Il use d’une mise en scène spectaculaire pour faire passer son message et transgresse les codes de l’écriture poétique.

Cela donna lieu à la « bataille d’Hernani », opposant lors des premières représentations des vieux académiciens respectueux des traditions littéraires à des jeunes romantiques portant les couleurs de la liberté d’expression. Hernani raconte l’amour impossible entre un brigand et une femme dont le roi est amoureux mais qui est déjà promise à un duc d’où le nom pour la pièce finalement abandonné de Tres para una. La partie étudiée est le final de la pièce avec son dénouement romantique. En quoi ce final est-il digne du drame romantique ? Pour répondre à cette question, nous aborderons d’abord le mouvement dramatique de la scène et enfin l’amour triomphant. I – Un mouvement dramatique qui ne respecte pas les règles A) Le jeu des acteurs - Nombreuses didascalies séparées de plusieurs répliques accentuant le drame et le suspens : « prenant la fiole », « Il porte la fiole à sa bouche », « Il boit et jette la fiole » - Didascalies montrant le pathétique de la scène : «D’une voix qui s’éteint », « d’une voix de plus en plus faible », « il tombe » etc… - Exclamations de dépit accentuant encore plus cet effet : « Ô douleur ! », Ah ! c’était donc pour elle ! », « Dieu ! », « Ciel ! des douleurs étranges ». B) Une action à la fois longue et rapide - Succession de répliques brèves, rapidité de l’action : « - Hélas ! qu’as-tu fais malheureuse ? – C’est toi qui l’as voulu.

–C’est une mort affreuse ! – Non pourquoi donc ? –Ce philtre au sépulcre conduit.

» - Les didascalies citées précédemment rallongent l’action, on a l’impression qu’elle dure très longtemps.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles