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Herbert George Wells (1866-1946) D'origine modeste, Wells eut des débuts difficiles.

Publié le 23/05/2020

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WELLS Herbert George. Écrivain anglais. Né à Bromley, dans le Kent, le 21 septembre 1866, mort a Londres le 13 août 1946. Fils d’un petit boutiquier et d’une ancienne femme de chambre, il appartenait donc par ses origines à la couche fa plus basse de la classe moyenne anglaise de l’époque victorienne. Son enfance et son adolescence se déroulèrent dans un décor de misère qui rappelle celui des romans de Dickens; le négoce de son père périclitait, et ce n’est qu'à travers bien des difficultés que Herbert George, infatigable autodidacte, parvint à faire ses études. Il fut cependant élève du Royal College of Science de South Kensington et, en 1888, après avoir eu comme maître le célèbre T. S. Huxley, fut reçu licenciés ès sciences de l’Université de Londres, avec la meilleure mention. Des deux ans qu’il avait passés comme apprenti dans une boutique de drapier, tout ne fut pas complètement perdu pour la littérature, comme le montrent de nombreuses pages de Kipps (1905) et de l'Histoire de M. Polly (1910). Une fois diplômé, Wells dut d’abord se contenter d’un humble poste de professeur dans une école par correspondance et son premier écrit fut un manuel de biologie. En 1895, après s’être fait la main en collaborant à d’assez obscures publications, il publia La Machine à explorer le temps , son premier roman. Le succès fut immédiat; Wells avait, du premier coup, trouvé sa voie originale. Exploitant toutes les ressources du merveilleux scientifique, il allait s’imposer, avec Jules Verne, comme le grand pionnier de la « science-fiction », annonçant successivement le phonographe, la radio, les dirigeables, les tanks, les voyages interplanétaires, la bombe atomique, dans de nombreux volumes parmi lesquels : Le Bacille volé et autres récits [ 1895], L'île du Docteur Moreau (1896), L’Homme invisible (1897), La Guerre des mondes (1897), Les Premiers Hommes dans la lune [ 1901], etc. Mais, à la rêverie sur le futur s’ajoutait déjà une mise en question de la société anglaise contemporaine. De plus en plus, Wells se posera en réformateur, en prophète d’un véritable messianisme, en particulier avec Récits de l'espace et du temps [1899], L’Amour et M. Lewisham [1900] et surtout Place aux géants [1904], tandis que dans Anticipations (1901), il annonce une ère prochaine de plus grand confort par l’augmentation de la production. L’idéal de Wells se résume en une foi assez simpliste dans le progrès technique. Moins romancier que journaliste, il ne considère pas ses livres comme des œuvres d’art mais de combat et il mène systématiquement une entreprise de vulgarisation idéologique. Vaguement socialiste, mais non marxiste, et fondant ses espoirs non sur la lutte des classes mais sur la seule éducation scientifique ouvrant à l’homme les voies d’un pouvoir absolu sur la nature et sur lui-même, Wells finira par se détacher de la Société Fabienne, à laquelle il avait adhéré en 1903. Dans Une Utopie moderne [1905], qui est une des meilleures synthèses de sa pensée, il apparaît surtout comme un « technocrate », préoccupé d’instaurer une aristocratie nouvelle, dont le rôle serait assez proche de celui des « gardiens » de La République de Platon. Après Kipps (1905), probablement son chef-d’œuvre, au point de vue littéraire du moins, et La Guerre dans les airs [1908], nouveau volume d’anticipation, Wells aborde plus directement l’histoire contemporaine a partir de Tono-Bungay (1909). Son messianisme humanitaire se donne libre cours dans Anne-Véronique [1909], où il traite avec beaucoup d’audace et d’idéalisme à la fois le problème de l’émancipation des sexes, puis dans Un nouveau Machiavel (1911), Mariage [1912], Les Amis passionnés [1913], La Femme de Sir Isaac Harman [1914], etc.

La guerre mondiale ne pouvait pas ne pas laisser de traces dans cette œuvre qui retentit de tous les échos du monde moderne. Dans M. Brittling commence à voir clair (1916), Wells décrit le « front de l’intérieur »; Que va-t-il arriver ? [1916] et Dans la quatrième année [ 1918] traitent également du conflit en cours. En 1917, année où il expose ses idées philosophiques dans Dieu l’invisible roi et dans L’Ame d’un évêque , l’écrivain, par une lettre retentissante au Times, salue la révolution russe comme un éveil du sentiment républicain à travers le monde. En 1920, il se rend en Russie, est reçu par Lénine, mais revient assez sceptique sur les chances d’industrialisation du nouvel État soviétique. Dans les années d’après guerre, au cours desquelles il publie de nombreux volumes de commentaires politiques, son œuvre capitale sera L’Esquisse de l’histoire universelle [1920], hymne au héros humain et prédication rationaliste et matérialiste qui suscita une vive réplique du catholique Hilaire Belloc. Dans cet ouvrage, qui forme une trilogie avec La Science de la vie [1929] et Le Travail, la richesse et le bonheur de l’humanité [1932], Wells prenait position en faveur d’un État mondial, jusqu’à la fin de sa vie, il ne cessera de combattre avec le même mysticisme scientifique, mais des nombreuses œuvres qu’il a encore publiées, on ne peut guère retenir que : Brève Histoire du monde [1922], La Flamme immortelle [1919], Le Monde de William Clissod (1926), Conspiration ouverte [ 1928], qu’il tenait pour la somme de ses idées et Une tentative d’autobiographie (1934). La fin de sa vie fut assez mélancolique. Wells était devenu millionnaire, mais il avait perdu à peu près toute influence. Son œuvre, trop attachée à un temps, n’avait guère de chances de lui survivre. Elle restera cependant comme un témoignage historique : en aucune autre les problèmes capitaux de la civilisation moderne n’ont été posés avec une telle force.

« Herbert George Wells 1866-1946 D'origine modeste, Wells eut des débuts difficiles.

Ses premiers écrits sont des entretiens scientifiques destinés à des étudiants ; en 1895 il publie une courte fantaisie scientifique : la Machine à explorer le temps , suivie de toute une série de romans ou nouvelles du même genre dans la veine de Jules Verne mais plus scientifiques. La Guerre des mondes (1898), les Premiers Hommes dans la lune (1901) sont des peintures prémonitoires des possibilités d'une guerre universelle et totale et de la conquête de l'espace.

S'il est considéré par ses contemporains comme prophète, ceux-ci oublient de lui reprocher ses erreurs de jugements (par exemple sur l'inefficacité des sous-marins). Les Aventures de l'Homme invisible (1897) ont fait l'objet de films et de feuilletons télévisés.

En 1900, parait son premier roman réaliste : l'Amour et Mr. Lewisham , en partie autobiographique, suivi de Kipps (1905) une de ses meilleures œ uvres psychologiques, et sociales, bâties, autour de ses souvenirs et expériences personnels.

La première guerre mondiale ébranle sa foi dans la perfectibilité humaine ; ses écrits porteront désormais la marque de la confusion de son esprit et des hésitations, des revirements de ses credo, politiques et autres.

Son existence et son œ uvre complexes et turbulentes ont eu outre-Manche plus de répercussion que sur le continent où l'on attache rarement à la littérature “ pseudo-scientifique ” le qualificatif de wellsienne décerné par la critique anglaise.. »

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