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Heracliusvers 575-641Le règne d'Héraclius ouvre d'habitude la seconde partie des manuels d'histoire byzantine.

Publié le 23/05/2020

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« Heraclius vers 575-641 Le règne d'Héraclius ouvre d'habitude la seconde partie des manuels d'histoire byzantine. Il marquerait, de 610 à 641, le terme de la période transitoire où le passé de Rome serait encore reconnaissable dans les institutions et la politique de Byzance, et le début du Moyen-Âge byzantin.

En fait, ces trente années s'inscrivent dans une longue période au cours de laquelle des forces ethniques irrésistibles viennent remanier la carte du monde byzantin et provoquent, de façon lente, cachée, mais certaine, le renouvellement de ses structures culturelles et sociales.

Né vers 575, Héraclius est fils d'Héraclius l'Ancien, l'exarque de Carthage, c'est-à-dire le gouverneur civil et militaire à la fois de ce territoire avancé.

Avec l'appui de son père, il arrache le trône en 610 au tyran Phocas, officier de l'armée danubienne qui a renversé Maurice en 602, et s'est fait exécrer.

En 614, il épouse en secondes noces sa nièce Martine, malgré la réprobation du patriarche de Constantinople, et l'émoi de l'opinion.

L'histoire de son règne est celle de son effort pour restaurer l'Empire.

Il peut croire un instant qu'il a réussi.

Ses dernières années lui montrent qu'il n'en est rien.

Il meurt en 641, laissant une succession épineuse : le trône revient à deux de ses fils, Constantin du premier lit, Héraclonas du second, et son épouse est associée au pouvoir. Ses ennemis ne sont pas de nouveaux venus.

Ils n'ont cessé depuis un demi-siècle de menacer l'Empire, dont le centre vital est bien désormais sur le Bosphore, malgré Ravenne. Que les Wisigoths se rendent maîtres de l'Espagne entre 615 et 631, que l'exarque de Ravenne se révolte et marche sur Rome en 619, que Dagobert Ier resserre les liens avec Byzance, cela n'est pas décisif.

Ce qui compte, ce sont les Perses en Orient, les Avars et les Sclavènes dans les Balkans, et bientôt les Arabes unis par l'Islam.

L'énorme Empire perse, puissance équivalente à Byzance, lui a disputé tout au long du VIe siècle, des confins importants, l'Arménie, la Mésopotamie, les espaces de parcours des nomades arabes.

Dans les Balkans, où la barrière danubienne ne tient plus, c'est une confluence de peuples : les masses slaves, inorganisées mais inépuisables, affamées de terres ; les cavaliers asiatiques, dont l'efficacité guerrière repose sur l'obéissance à un chef souverain, et qui réussissent à encadrer les Slaves et à les entraîner avec eux.

Les Avars et les Sclavènes déferlent déjà depuis la fin du règne de Justinien, les premiers contenus par une suite de campagnes et de paix chèrement achetées, les seconds s'installant en Grèce.

En outre, une série d'années mauvaises, sécheresses, disettes, épidémies, désordres, marque la fin du VIe et le début du VIIe siècle, dans un Empire qui ne s'est jamais relevé de la grande peste de 542, ni même de l'effort de guerre justinien, et que les coups de boutoir répétés en Thrace fatiguent de surcroît dans ses œ uvres vives.

Le mouvement s'est précipité peu avant l'avènement d'Héraclius, qui demeure d'abord impuissant à l'enrayer. Une offensive perse a suivi la disparition de Maurice.

Deux armées opèrent une progression triomphale à travers l'Anatolie et la Syrie.

Damas en 613, Jérusalem en 614, Alexandrie en 618, tombent aux mains d'un conquérant qui récolte peut-être le bénéfice des vieilles résistances orientales à l'autorité byzantine.

L'Empire en Orient n'est pas seulement vaincu, il se défait.

Au cours des mêmes années, les Sclavènes submergent les Balkans.

Salone est prise en 614.

Seule, Thessalonique résiste au siège qu'elle subit à une date inconnue, entre 610 et 626.

Les Sclavènes construisent des bateaux.

Constantinople est menacée par les Perses en 615, par les Avars en 617.

La riposte d'Héraclius commence en. »

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