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Henri Rousseau, 1844 - 1910dit le Douanier.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Henri Rousseau, dit le Douanier Qualifiée de primitive ou de naïve par cer­ tains, la peinture du Douanier Rousseau se distingue par son originalité, la richesse de ses coloris et son univers à la fois poé­ tique et visionnaire.

Totalement auto­ didacte, Rousseau a effectivement laissé une œuvre qui échappe à tout classement.

Le "douanier" Engagé dans l'armée alors qu'il aurait pu en être dispensé en sa qualité d'étudiant, Henri Rousseau prit peut-être cette décision pour faire oublier un petit larcin.

Il aurait ainsi participé à la campagne du Mexique (1863), mais cela n'a jamais été prouvé.

De retour en France, il s'installa à Paris, occu­ pant un emploi de clerc d'huissier, puis de commis à l'Octroi (de 1870 à 1893), qui lui valut sans doute son surnom de Douanier (l'Octroi n'était pas à proprement parler une douane, mais un service de perception de taxes aux portes de Paris).

Après avoir obtenu une autorisation de faire de la copie dans les musées nationaux, Rousseau signa ses premières toiles dans les années 1880.

N'ayant jamais fait d'études picturales et n'étant pas inclus dans les circuits artis­ tiques, il fit ses débuts au Salon des indé­ pendants, en 1884.

Il y participa d'ailleurs sans interruption jusqu'en 1910, avec deux seules exceptions en 1890 et 1900.

Une certaine vision de la réalité Ses premières œuvres étaient déjà inclas· sables et ne se rattachaient à aucun courant.

Ignorant tout des principales techniques picturales (anatomie, modelé, perspective, etc.), il se distingua surtout par son sens de 1844- 1910 la composition et de la couleur ; il observait fidèlement la réalité, mais à sa manière, en la transfigurant par son imagination foison­ nante et en imprimant à ses œuvres cette poésie et cette naïveté qui font leur charme et leur caractère unique.

Après avoir quitté l'Administration, Rousseau vécut de leçons de musique et d'une modeste retraite.

En 1890, il fit la connaissance de Gauguin, Redon, Seurat et Pissarro, puis il publia une lithographie, La Guerre, dans I'Ymagerie, ayant été recommandé par Jarry.

Très admiré par les artistes de son temps, il fré­ quenta également Delaunay, Picasso, Vlaminck, Max Jacob et Apollinaire.

En 1908, grâce au peintre américain Max Weber et au critique allemand W.

Uhde, qui fut le premier à écrire sur lui et qui le fit connaître à l'étranger, fut organisée sa seule exposition personnelle de son vivant.

Témoignage "Ils (les naïfs) choisissaient volontiers des sujets qui, pour eux, demeuraient empreints de gravité, les peignant avec un sérieux et un soin qui sans doute ne les menaient pas au style, mais néanmoins à une sorte de correc­ tion ingénue qui évoquait la dignité empesée et parfois émouvante du pay­ san endimanché." Maurice Raynal, Peinture moderne 2 / 2. »

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