HENRI II (31 mars 1519-10 juillet 1559) Roi de France (1547-1559) Le 31 mars 1547O331, Henri II succède à son père François IerF083.

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Le 26 juillet , il est sacré à Reims.

Trois ans, il a été otage des Espagnols, pendant son enfance avec son frère, dont la mort a fait de lui le dauphin de France.

A son retour en France, Diane de Poitiers a assuré son éducation.

Qu’elle ait vingt ans de plus que lui n’empêche pas le roi d’en faire sa maîtresse. Duchesse de Valentinois, elle ne se prive pas de se mêler des affaires du royaume.

En revanche, Catherine de Médicis , qu’il a épousé en 1533 et qui lui donne dix enfants, se tient à distance.

Dès la première année de son règne, le roi qui veut que son royaume soit et ne soit que catholique, institue la Chambre ardente .

Il lui revient de juger les huguenots du Parlement de Paris.

En 1551, l’édit de Châteaubriant installe une pareille chambre ardente dans tous les parlements de province.

En 1557, l’ édit de Compiègne et, en 1559, celui d’Ecouen confirment qu’il ne saurait y avoir pour les hérétiques d’autre sort que le bûcher.

Le roi veut une France catholique qui puisse tenir tête à l’empereur Charles Quint qu’il hait.

Si le roi n’admet pas en France la moindre compromission avec les protestants, en revanche, il les soutient par le traité de Chambord en 1552, lorsque les princes protestants se dressent contre l’empereur.

La même année, il occupe les Trois Evêchés que sont Metz, Toul et Verdun. L’année suivante, la trêve de Vaucelles est signée pour cinq ans.

Henri la rompt, un an plus tard. Guise reprend, le 6 janvier 1558 , Calais, dernière ville occupée encore par l’Angleterre.

Les difficultés financières et religieuses contraignent Henri II à signer la paix de Cateau-Cambrésis , par laquelle la France renonce à des places fortes dans le Nord et dans l’Est, en Corse, au Montferrat, dans pratiquement toute la Savoie, à la Bresse et au Piémont, et par laquelle elle renonce encore à toutes ses prétentions sur l’Italie.

Lors des fêtes données à l’occasion de cette paix désastreuse, le roi participe, le 30 juin 1559, à un tournoi en l’honneur des mariages de ses filles avec Philippe II d’Espagne et avec le duc de Savoie.

La pointe de la lance du jeune chevalier auquel s’oppose le roi se brise sur son armure et s’enfonce dans l’orbite de son œ il droit.

En dépit des tentatives du chirurgien Ambroise Paré , le roi meurt, le 10 juillet. »