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Henri-Edmond CROSS:LES CYPRÈS À CAGNES.

Publié le 17/05/2020

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« Henri-Edmond CROSS LES CYPR ES À CAGNES Seul un homme du Nord pouvait rendre aussi remarquablement le flamboiement de la Côte d'Azur.

Qui dit • cyprès en Provence » pense Van Gogh .

Avec raison, bien sûr.

Mais ce ta­ bleau démontre qu 'une personnalité moins ter­ rible que celle de l' illustre Hollandais peut rendre le flamboiement du Mid i sans sombrer dans la folie .

L 'ŒUVRE On dist ingue dans le fond les Hauts de Cagnes , avec, à droite , la silhouette du châ­ teau médiéval.

Cross ne s'intéresse pas au pittoresque de l' architecture .

Un pan de colli­ ne a creusé le paysage et formé une sorte de cratère.

Le centre en est occupé par de la lave en fusion , plus exactement par une sorte de végét ation indécise, éclaboussée de reflets jaunes et roses .

Les quelques cyprès du premier plan, encore rougeoyants , solidifiés La silhouette du château de Cagnes , telle qu 'elle appara ît encore aujou rd ' hui de ...

l'autoroute! Henri-Edmond CROSS 1856-1910 • Les Cyprès à Cagnes • Huile sur toUe 81 cm x 100 cm • Signé et daté en bas, à droite «Henri­ Edmond Cross 08 ,.

• Peint en 1908 • Localisation : Paris, musée d'Orsay comme à regret, mettent une note sombre i ndispensable à l'équilibre de l'ensemble.

En visi tant une des deux ou trois expositions dont le peintre fit l'objet de son vivant , le poète Verhaeren eut ces mots très justes: «J'aime violemment celles de vos toiles où les végéta­ tions touffues, serrées, encombrantes même, exaltent tous nos sens .

La vue, l' odorat, le toucher, le goût sont à la fois sollicités; il y règne comme une ardeur panthéiste .

» De fait, c' est à une éblouissante explosion de la nature que nous convie ce peintre trop peu connu.

LA TECHNIQUE Après que Seurat eut inventé , en 1 886 , la touche pointillée , c'est-à-dire fragmentée à l ' ex trême , une véritable mode du « pointillis­ me » se répandit chez les jeunes artistes (et même, momentanément, chez le vieux Pis ­ sarro) .

Cross l' adopta vers 1891 , après être passé par une courte phase académique.

Sa technique est moins contraignan te que celle de Seurat , ses points sont en fait des touches oblongues ou c urvilignes , plus indépendantes les unes des autres .

Elles se combattent , se superposent et, fi nalement , donnent au tableau cette impression de vie bouillonnante qui aurait fait horreur à l' impassible Seurat.

LA COTE Trop d'œuvres secondaires ont encombré le marché, et la cote de l'artiste en a longtemps pâti.

Ceci ne concerne pas une pièce maîtresse comme Les Cyprès à Cagnes, qui pourrait atteindre 1,5 à 2 millions de francs.. »

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