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Hector Berlioz

Publié le 16/05/2020

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« Hector Berlioz, né à La Côte-Saint-André en 1803, mort à Paris en 1869, connaît dans sa vie la gloire etl'incompréhension, l'enthousiasme et la dépression, l'admiration et la méfiance.

S'il reçoit les soutiens deLiszt, de Paganini, de Meyerbeer, de Mendelssohn et de Wagner, il passe aux yeux de certains pour êtreune sorte d'accident excentrique de la musique.

En 1830, il obtient le Grand Prix de Rome avec la CantateSardanapale pour laquelle le poème de Byron a tenu lieu de modèle.

La même année, il donne saSymphonie fantastique.

Ses rythmes, ses harmonies, l'invention mélodique qui est la sienne sont lessignes d'un romantisme musical qui a la même fougue et la même puissance qu'un drame de Hugo.

Deretour à Paris en 1833, il doit à une activité de critique musical de gagner l'argent qui lui permet de vivre.En 1839, le poste de conservateur de la bibliothèque du Conservatoire le dégage des difficultésfinancières.

En 1842, depuis la Belgique où il s'est installé, il part pour des tournés à l'étranger en tant quechef d'orchestre.

Il est en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Russie, en Angleterre.

Mais en 1846, laDamnation de Faust est un terrible échec.

L'Enfance du Christ donnée en 1854, le Te Deum de 1855 sont,pour sa carrière en France, des succès sans lendemain...Ce n'est qu'après sa mort que Les Troyens à Carthage, énorme opéra dont le livret est tiré de Virgile, seradonné intégralement.

Ce n'est qu'après sa mort que l'on lira avec l'attention nécessaire le Traitéd'instrumentation et d'orchestration qu'il a écrit en 1843.

C'est alors que l'on redécouvrira ses innovationsinstrumentales, le souci de renouvellement des timbres de l'orchestre qui a été le sien.

Hector Berlioz En France, parmi la brillante génération des artistes romantiques que l'on désigne par la date évocatrice de 1830,Hector Berlioz est le seul compositeur dont le nom soit resté célèbre et même populaire.

De son vivant, bien qu'il fûtcombattu et dénigré, on sentait déjà en lui une force créatrice ; et Théophile Gautier, exprimant dès 1848 l'opiniondes cénacles d'avant-garde, déclarait dans un article clairvoyant : "Victor Hugo, Eugène Delacroix et Berlioz, voilà laTrinité du ciel romantique." Né à la Côte Saint-André (Isère), le 11 décembre 1803, envoyé à Paris pour faire des études médicales (1821), ils'oriente vers la musique.

En 1826, il entre au Conservatoire, accueilli par un maître vraiment providentiel, Lesueur. Déjà Berlioz faisait connaître ses essais par des exécutions publiques.

Il était grisé, dans les groupes des artistesJeune-France, par la fièvre du romantisme. L'Hamlet de Shakespeare est représenté à l'Odéon.

Sur Berlioz, premier "coup de foudre" (1827).

Il s'enthousiasme, ils'exalte.

L'année suivante, autre "coup de foudre" : la Société des Concerts, au Conservatoire, se fonde pourrévéler Beethoven aux Parisiens...

En même temps, la vogue du Freischütz fait connaître l'instrumentationdramatique et pittoresque de Weber. Stimulé par de tels initiateurs, l'élève Berlioz publie les Huit scènes de Faust (1829), qui contiennent la moitié de lafuture Damnation et, au printemps suivant, il finit d'élaborer la Symphonie fantastique.

Il n'avait pas encore vingt-sept ans.

Cette symphonie est une Oeuvre novatrice.

Se présentant d'abord avec un "programme" explicatif, unetelle "musique à programme" faisait évoluer la symphonie classique vers un genre nouveau.

Celui-ci deviendra le"poème symphonique", où s'illustreront notamment Liszt, Saint-Saëns, Richard Strauss et Paul Dukas. Grand Prix de Rome en 1830, Hector Berlioz est obligé de partir pour l'Italie.

Des complications sentimentales lui fontprendre l'attitude d'un héros byronien et maudit.

Il travaille peu ; mais il médite, et n'est pas sans se pénétrer, touten se promenant et en chassant, de la beauté classique de l'Italie. De retour à Paris, il épouse enfin Harriett Smithson, la tragédienne irlandaise qu'il avait admirée dans le rôled'Ophélia.

Il est d'une activité débordante, dévorante, trépidante.

Composition de ses grandes Oeuvres : Harold(1834) ; le Requiem (1837) ; Benvenuto Cellini, opéra cruellement égorgé au théâtre (1838), mais dont il tire uneadmirable ouverture, et le Carnaval romain, Roméo et Juliette, symphonie avec chOeur (1839), la Symphonie funèbreet triomphale (1840). En même temps, faute d'argent, il gagnait sa vie en collaborant, comme critique musical, au Journal des Débats, et ilse consumait en organisant concerts sur concerts pour faire connaître ses Oeuvres. Hélas, une évidence était indéniable : Hector Berlioz, à Paris, était un "génie sans public".

Il part chercher desauditeurs à l'étranger. Un premier voyage en Allemagne (1843) ne lui donne que des succès précaires et sans lendemain.

Une autre"campagne musicale" en Autriche lui apporte au moins un stimulant créateur : il complète alors les Huit scènes deFaust.

De retour à Paris, versifiant lui-même son livret, il achève la Damnation de Faust. Celle-ci, montée par l'auteur même et à ses frais, échoue lamentablement (décembre 1846).

Hector Berlioz estruiné.

Comment payer ses dettes ? Il va chercher des roubles en Russie.

On l'y acclame ; il est sauvé.

Mais enAngleterre, un échec.

Il revient : Paris est ensanglanté par la Révolution de 1848.. »

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