HEBERT(1757-1794) - BIOGRAPHIE.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 HEBERT
(1757-1794)
Taille élégante, traits délicats, visage aimable, tel apparaissait le fonda teur du Père Duchesne, feuille connue pour l'outrance de son vocabulaire
comme pour la violence de ses opinions.
Né à Alençon, le 15 novembre 1757, d'une famille de petite bourgeoisie (son père était orfèvre),
Jacques-René Hébert fit ses études au collège de la ville.
D'abord clerc de
notaire, puis vivant d'expédients,
il se trouve à Paris au début de la
Révolution, traînant la misère, lorsqu'il a une idée de génie : parler au
peuple dans la langue des faubourgs, écrire des pamphlets en multipliant
les mots orduriers.
Les
Grandes Colères du Père Duchesne vont désor mais enchanter la masse des sans-culottes.
Hébert jouit bientôt d'une grande influence au club des Cordeliers.
Après l'affaire de Varennes, il signe un des premiers la pétition républi caine du Champ-de-Mars.
Il tonne contre le roi, contre les traîtres, les
nobles, les émigrés.
La monarchie tombée, il devient substitut du procu reur de la Commune, Chaumette.
Il réclame la mort pour l' "ivrogne Capet ", le " gros cochon ", et se montre également l'ennemi juré des
girondins.
Ceux-ci le font arrêter le 24 mai 1793, mais il est relâché et se
déchaîne alors contre ses adversaires.
La Terreur venue, le Père Du chesne continue ses " grandes colères " contre les suspects.
Son in fluence est considérable et sa feuille est distribuée aux armées.
L' " Ho- .
mère de l'ordure " s'acharne à piétiner les vaincus.
Lors du procès de
Marie-Antoinette, il trouve, pour la perdre, une accusation infâme à
laquelle la reine répond simplement: " J'en appelle à toutes les mères ! " Soutenu par la Commune et les Cordeliers, Hébert devient alors le
meneur d'une faction ultra-révolutionnaire.
Avec ses amis, Momoro,
Ronsin, Rossignol, Vincent, Cloots,
il préconise des mesures extrêmes.
La disette et la vie chère exaspérant la population, il prend à son compte
les revendications des" enragés "et s'associe également à la campagne
de déchristianisation.
Cette politique outrancière inquiète les monta gnards, moins virulents-.
Lorsque Camille Desmoulins prêche l'indul
gence dans son Vieux Cordelier, Hébert accable les suspects de modéran tisme, mais il est lui-même accusé de malversation.
Une polémique s'en gage.
Finalement, Saint-Just et Robespierre jugent encombrant l'agitateur
révolutionnaire et décident de s'en débarrasser.
Sous prétexte de
conspiration, les" hébertistes "comparaissent devant le tribunal révolu tionnaire.
Le 24 mars 1794, Hébert est conduit à la guillotine sous les
quolibets d'une foule aussi cruelle envers lui qu'ill'a été pour les autres et il est poussé, mort de peur, sur les marches de l'échafaud.
2 / 2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- HEBERT, Jacques René (15 novembre 1757-24 mars 1794) Journaliste, homme politique Cynique, grossier, virulent, Hébert n'a vécu jusqu'à ce qu'éclate la RévolutionS24 que de petits métiers.
- HEBERT, Jacques René(15 novembre 1757-24 mars 1794)Journaliste, homme politiqueCynique, grossier, virulent, Hébert n'a vécu jusqu'à ce qu'éclate laRévolution que de petits métiers.
- SAINT-JUST(1767-1794) - BIOGRAPHIE.
- LOMÉNIE DE BRIENNE(1727-1794) - BIOGRAPHIE.
- GEORGES-JACQUES DANTON( 1759-1794) - BIOGRAPHIE.