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LOMÉNIE DE BRIENNE(1727-1794) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LOMÉNIE DE BRIENNE (1727-1794) D'une grande famille de secrétaires d'Etat et de diplomates, Etienne­ Charles de Loménie de Brienne, né à Paris le 9 octobre 1727, se trouve orienté vers l'état ecclésiastique.

Evêque de Condom, puis archevêque de Toulouse, il incarne le type du grand prélat de la fin du xvm•, éclairé, parfois sceptique.

A la tête de son diocèse et délégué aux états du Languedoc, il se montre bon administrateur.

Membre de l'assemblée du clergé, il gagne l'estime des philosophes en préparant la destruction des ordres monasti­ ques, que l'Assemblée constituante ne fera qu'achever.

Sa carrière politi­ que commence véritablement en 1787, lors de la réunion de 1' assemblée des notables.

Il contribue alors à l'échec du plan de réformes présenté par Calonne.

Aussi Louis XVI, sur les instances de la reine, se décide-t-il à l'appeler au pouvoir, en dépit des réserves que lui inspire la conduite du prélat.

Chef du Conseil des finances, avant d'être nommé principal minis­ tre, Brienne se révèle humble envers le roi, arrogant à l'égard des inférieurs.

Intéressé, il troque son archevêché de Toulouse contre l'évêché de Sens, plus lucratif.

A peine en place, le ministre reprend le plan de son prédécesseur.

Mais devant l'hostilité des notables, qui sont renvoyés, il se tourne vers le Parlement.

Celui-ci n'accepte d'enregistrer qu'une partie des réformes : les édits sur la liberté du commerce des grains, l'abolition de la corvée et 1 'établissement d'assemblées locales ; mais il repousse le droit sur le timbre et la subvention territoriale.

Le Parlement s'obstinant dans son refus, Brienne décide de l'exiler à Troyes, avant de consentir à son retour en échange de l'acceptation d'un impôt des deux-vingtièmes.

Cette concession renforce l'opposition du Parlement, obligé d'accepter, en présence du roi, l'enregistrement d'une série d'emprunts ( 19 novembre 1787).

En dépit de la promesse d'une réuniondesétatsgénérauxavant 1792, la fermentation gagne toutes les cours souveraines.

Devant cette résistan­ ce, Brienne fait emprisonner les conseillers les plus audacieux, d'Epré­ mesnil et Monsabert (6 mai 1788) et entreprend une réforme judiciaire calquée sur celle de Maupeou.

Cette prétention conduit à une véritable révolte nobiliaire à Paris, et en province, surtout à Grenoble.

A bout de ressources, Brienne doit suspendre les paiements de l'Etat, annoncer la con vocation des états généraux pour le 1er mai 1789 a va nt de se retirer, le 25 août 1788.

Prêtre «jureur», devenu évêque constitutionnel de l'Yonne, déchu parle pape de la dignité de cardinal reçue en 1788, le prélat sera arrêté en 1793 et mourra en prison, à Sens, le 16 février 1794. 2 / 2. »

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