Databac

Haute-Volta

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Haute-Volta Ce document contient 484 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 12 mai 1965 Série N• 43 Fiche N• 509 Haute-Volta 1.

Le décret du 18 octobre 1904 créait la colonie du Haut-Sénégal et du Niger d'où fut détachée, le 1er mars 1919, la colonie de la Haute-Volta, laquelle fut supprimée en tant que territoire de l'Afrique occidentale française (AOF) de 1932 à 1947.

Recons­ tituée le 4 septembre 1947, la Haute-Volta fut proclamée Indépendante le 5 aoOt 1960.

Membre du Conseil de l'Entente (avec la Côte-d'Ivoire, le Niger et le Dahomey) depuis sa fondation (1959), elle est, géographiquement et économiquement, liée aux pays voisins bien qu'elle forme un ensemble ethnique composite distinct de ceux-ci.

2.

Les 274 000 km 2 de la Haute-Volta sont constitués par de hauts plateaux cris­ tallins, parcourus par les trois Voltas, recouverts de latérite.

Sur ces sols pauvres et fragiles s'étendent la savane et des forêts clairsemées.

Sans accès à la mer, la Haute-Volta apparaît comme l'arrière-pays de la Côte-d'Ivoire, du Ghana et du Dahomey, un pays de transit entre les régions du Sahel et la côte du Bénin, ce qui lui confère un certain déterminisme politique.

3.

La majorité des 4 400 000 habitants (chiffre élevé pour une jeune république africaine) sont des Mossis, dont l'empereur, le Moro-Naba, privé aujourd'hui de rôle politique, a son palais à Ouagadougou (80 000 hab.), qui fut choisi comme capitale en 1947 parce que la dynastie s'y établit en 1320.

Les Bobos habitent l'Ouest, et leur métropole Bobo-Diou lasso (55 000 hab.), longtemps capitale, est le centre économique du pays.

D'autres groupes ethniques vivent en accord assez harmonieux avec les Mossis depuis des siècles.

95 % de la population est rurale.

4.

Pays agricole pauvre, la Haute-Volta, où la malnutrition est à peu près générale, ne peut subsister sur ses propres ressources.

Elle exporte cependant (vers la France et le Ghana) du bétail (la moitié des exportations totales), des arachides et de l'or.

La balance commerciale est gravement déficitaire: en 1963, 9152 millions de francs CFA d'importations pour 2300 millions d'exportations.

Mais ce pays en pleine expan­ sion démographique exporte des travailleurs (par centaines de milliers) au Ghana et en Côte-d'Ivoire.

De plus, un milliard et demi de francs CFA sont perçus ànnuellement par les titulaires de pensions militaires françaises (les Voltaïques formaient le prin­ cipal contingent de ce qu'on appelait les "tirailleurs sénégalais»).

5.

La Haute-Volta a adopté par 99,5% de " oui ...

le 28 novembre 1960, une consti­ tution qui institue un régime présidentiel.

Le pouvoir du président de la République, M.

Maurice Yameogo, repose sur l'autorité d'un parti unique, l'Union démocratique voltaïque (UDV), section du Rassemblement démocratique africain (RDA), de de M.

Houphouët-Boigny.

6.

Les problèmes économiques pressants de la Haute-Volta se compliquent d'une situation embarrassante en politique extérieure.

Tributaire de l'aide française et membre du Conseil de l'Entente, ce pays, pour des raisons économiques et géogra­ phiques, se doit de ménager le Ghana et le Mali, c'est-à-dire des représentants actifs de l'Afrique révolutionnaire. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles