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Hans Holbein

Publié le 16/05/2020

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« Hans Holbein Fils de Hans l'Ancien, Holbein le Jeune naquit à Augsbourg dans une famille de peintres renommés pour leurs oeuvrescaractéristiques du style gothique.

Sa première formation lui fut donnée par son père Holbein l'Ancien, puis il partitpour la Suisse en compagnie de son frère Ambrosius et entama sa propre carrière à Bâle, où son talent précocel'introduisit dans le cercle humaniste des éditeurs.

Ses portraits lui valurent la faveur des notables locaux et sesrelations lui permirent de débuter une brillante carrière d'illustrateur pour l'imprimerie et de graveur sur bois, dontl'oeuvre la plus connue est la Danse des morts.

Admis en 1419 à la guilde des peintres, il épousa une jeune veuve etdevint citoyen de Bâle dans les années 1520.

Il participa à la décoration de la salle du Grand Conseil de l'hôtel deville et réalisa bon nombre de peintures murales qui témoignent de l'ampleur de sa renommée.

Mais la montée duprotestantisme à Bâle créait un climat d'incertitude propice à l'oppression et à la censure, notamment de la presse(1526).

Encouragé par les conseils de son ami Erasme, Holbein quitta Bâle et sa famille pour entamer un voyage versles Pays-Bas et l'Angleterre, avec dans sa poche une recommandation de l'éminent humaniste.

Cette lettrel'introduisit dès son arrivée en Angleterre auprès de Sir Thomas More.

Il réalisa le portrait de la famille More, etgagna par la beauté de cette oeuvre, la faveur de la cour royale.

Holbein revint à Bâle en 1528, mais quatre ansplus tard, il abandonnait à nouveau les siens pour s'installer définitivement à Londres.

Il réalisa de nombreuxportraits avant d'être nommé peintre officiel du roi Henri VIII en 1537 ; il mit alors son talent artistique au service dela cour, réalisant aussi bien les portraits des grands personnages que les costumes d'apparat du roi.

Hans Holbeinmourut à quarante-six ans emporté par la peste. Hans Holbein le Jeune est né à Augsbourg en hiver 1497-98, en un temps où le prestige immense de la Renaissanceitalienne modifiait le cours des traditions septentrionales.

Aussi convient-il de le situer exactement avant de rappelerles circonstances qui l'ont mis en contact avec l'art ultramontain.

Lorsqu'il vient au monde, Léonard de Vinci a 45ans, Durer 26, Michel-Ange 22, Titien 20, Raphaël 14.

Les maîtres de l'école lombarde, tels que Gaudenzio Ferrari,Marco d'Oggiono, Solario et Cesare da Sesto, sont ses aînés.

Lorsqu'il débute, Michel-Ange a terminé le plafond dela chapelle Sixtine, Raphaël les stances du Vatican et Titien a peint l'Amour sacré et l'amour profane, cette oeuvreoù revit la beauté des formes antiques. C'est par l'art vénitien, précisément, que Holbein eut les premières révélations de l'idéal nouveau.

Les rapportscommerciaux étaient constants entre les villes de l'Allemagne du Sud et Venise.

Durer s'y était rendu.

Elève de sonpère, Holbein le fut aussi de Hans Baldung, élève lui-même de Durer.

En outre, le jeune artiste pouvait admirer danssa ville natale les oeuvres de Hans Burgkmair, fortement imprégnées par l'influence vénitienne, les sculptures deHans Daucher, les gravures de Hieronymus Hopfer et, dans l'église Sainte-Anne, la chapelle des Fugger, érigée en1512 : autant d'exemples d'un art, figuré ou décoratif, renouvelé par les enseignements de l'Italie. En 1514, Holbein se rendit à Constance, où régnait une grande activité artistique sous l'impulsion de l'évêque Hugovon Hohenlandenberg, et où les livres richement illustrés que contenait la bibliothèque du chanoine Johannes vonBotzheim favorisèrent son initiation au style "renaissant".

C'est pour ce chanoine qu'il peignit une Madone dans unencadrement peuplé de putti, essai encore timide de s'exprimer dans ce nouveau langage.

A-t-il pris part alors à ladécoration du couvent de Saint-Georges à Stein-am-Rhein ? On ne peut l'affirmer.

En revanche, la direction nouvelledonnée à l'art du vitrail par Ludwig Stilhart, de Constance, exerça sur lui une influence décisive. C'est en 1515, alors qu'il n'avait que dix-huit ans, que Hans le Jeune vint à Bâle avec son frère aîné, Ambrosius, sirichement doué, lui aussi, mais qui devait mourir prématurément.

Ils s'engagèrent, en qualité de compagnons, dansl'atelier de Hans Herbster, d'origine strasbourgeoise, dont le talent était fort apprécié.

Indépendamment de sestravaux pour les imprimeurs Amerbach et Froben, Holbein peignit alors des tableaux pour les églises, orna le plateaud'une table de sujets de genre et fit le double portrait du bourgmestre Jacob Meyer et de son épouse sous unearchitecture Renaissance inspirée par une composition de Burgkmair. Entre ces travaux de jeunesse et ceux des peintres allemands de la génération précédente, le contraste est déjàtrès sensible.

Holbein n'a rien du mysticisme qui doue les ouvrages de Grünewald et d'Altdorfer d'une ardeur intenseet souvent étrange ; il n'a pas la foi profonde de Durer et ne se soucie pas des conflits religieux de son temps.Habitué par son père à observer la nature de très près, c'est avec la plus stricte objectivité qu'il se rend maître dela forme des choses et des êtres, et c'est en usant de toute sa raison qu'il cherche la meilleure solution possible àtous les problèmes qui lui sont posés, cette raison souveraine qui commandera toujours à sa verve créatrice et ledéfendra des écarts de l'imagination. Si l'oeuvre du graveur sur bois, la Danse des morts et surtout les portraits, ont fait la gloire de Holbein, on connaîtmoins, même aujourd'hui, malgré toutes les publications qui lui ont été consacrées, la place considérable quetiennent dans son oeuvre les grandes compositions, tableaux d'autel ou peintures murales, et les centaines dedessins relatifs aux arts appliqués.

Il faut en tenir le plus grand compte pour connaître la nature et l'étendue de songénie. Dès son jeune âge en effet, Holbein eut l'occasion de donner la preuve de ses aptitudes à la grande décoration.

Lesyndic de Hertenstein le fit venir à Lucerne pour orner de peintures l'intérieur et l'extérieur de sa maison.

Le peu quinous en reste (Musée de Lucerne) donne une grande idée de ce qu'a pu être ce coup d'essai.. »

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