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Hambourg

Publié le 16/05/2020

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Ville et port d'Allemagne occidentale, sur l'estuaire de l'Elbe et au confluent de ce fleuve avec l'Aster. Fondée au début du IXe s. comme une base des missions chrétiennes vers la Scandinavie, Hambourg devint, en 834, le siège d'un archevêché dont le premier titulaire fut st Anschaire, apôtre du Danemark et de la Suède. Cet archevêché dut être transféré à Brême dès 845, en raison des pillages et des destructions que Danois et Slaves faisaient subir à la ville. L'essor commercial de Hambourg commença au XIIe s. sous la protection des comtes de Schauenburg, qui possédaient également le Holstein. Adolphe III de Schauenburg, fondateur de la « nouvelle ville » (1188), obtint de l'empereur Frédéric Barberousse d'importants privilèges commerciaux pour la flotte hambourgeoise. Étroitement liée depuis 1241 avec Lübeck, Hambourg fut une des villes fondatrices de la Hanse. C'était, dès le XVIe s., un des ports les plus actifs de l'Europe. Maximilien Ier l'érigea, en 1510, au rang de ville libre impériale. La Réforme y fut officiellement adoptée en févr. 1529. Hambourg supplanta définitivement Lübeck, profita du déclin d'Anvers, et devint au XVIIe s. la principale place commerciale de l'Europe du Nord, en relations étroites avec la Norvège, l'Angleterre, la Hollande, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie et l'Orient ; ce fut seulement en 1778 qu'entra dans le port le premier navire venu d'Amérique, mais les échanges avec ce continent prirent au XIXe s. une ampleur considérable. Hambourg défendit énergiquement son indépendance contre les Danois en 1686. Elle fut, au XVIIIe s., un des principaux foyers culturels de l'Allemagne. Hambourg, occupée par les troupes françaises de Mortier le 19 nov. 1806, reconnue indépendante par le traité de Tilsit, fut néanmoins annexée à l'Empire français par le décret du 13 déc. 1810 ; elle devint le chef-lieu du département des Bouches-de-l'Elbe (1810/14). La prospérité du port souffrit beaucoup du Blocus continental. De juin 1813 au 31 mai 1814, Davout y soutint un siège resté célèbre et ne consentit à rendre la place qu'après le retour des Bourbons en France. En 1815, Hambourg entra dans la Confédération germanique comme « ville libre et hanséatique » ; l'ancienne Constitution aristocratique, qui remontait à 1712, fut révisée en 1860 et 1879. En 1866, Hambourg se joignit à la Prusse contre l'Autriche, entra dans la Confédération de l'Allemagne du Nord, puis dans l'Empire allemand (1871), enfin dans l'Union douanière allemande. La fondation de la Hambourg-Amerika Linie (1847) consacra sa nouvelle vocation de grand port transatlantique, et son statut de port franc fut confirmé en 1882 et 1888. À la suite de la révolution de nov. 1918, Hambourg passa sous le gouvernement des sociaux-démocrates, qui procédèrent à une nouvelle réforme de la Constitution (7 janv. 1921). L'université de Hambourg fut fondée en 1919. En 1937, Hambourg intégra les villes voisines d'Altona, de Wandsbeck, de Harburg-Wilhelmsburg. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hambourg subit de violents bombardements anglo-américains ; les raids des 24 juill./3 août 1943 firent plus de 40 000 morts. La ville fut occupée par la IIe armée britannique le 4 mai 1945. Le port, alors détruit à 90 %, fut rapidement reconstruit. Malgré la division de l'Allemagne en 1949, Hambourg redevint le principal débouché maritime de l'économie germanique ; c'est, par sa superficie, le plus grand port de l'Europe continentale. Deuxième ville d'Allemagne, après Berlin, Hambourg et sa banlieue constituent aujourd'hui un Land.

« 1 / 2 9 septembre 1964 Série N• 9 Fiche N• 99 Hambourg 1.

Hambourg (1 850 000 habitants) est le premier port marchand de la République fédérale d'Allemagne.

33,4 millions de tonnes y ont été transbordées en 1963; 20 000 navires y ont fait escale.

le trafic s'est accru de 8% pendant le premier semestre de 1964.

Les installations portuaires couvrent 7500 hectares, dont 100 hec­ tares de surfaces couvertes en hangars et entrepôts (record européen).

2.

Derrière New York, Hambourg est la deuxième place consulaire du monde (58 consulats et 4 missions commerciales étrangères).

Jouissant de la franchise de douane depuis le XIIe siècle, la ville libre et hanséatique de Hambourg est par tradi­ lion la porte allemande sur le monde.

C'est un des hauts lieux du libre-échangisme.

Ses responsables s'opposent aux tendances autarciques du Marché commun, récla­ ment l'entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE et le développement des échanges avec les pays tiers.

Hambourg ne cesse d'insister sur sa vocation d'intermédiaire entre les trois groupements économiques européens (CEE, AELE et Comecon), préconisant une politique commerciale non discriminatoire à l'égard des pays de l'Est et de tous les pays en voie de développement.

la Chambre de commerce demande un échange de missions commerciales avec la Chine populaire.

3.

Plus de la moitié des importations de la RFA en provenance de l'Afrique passent par Hambourg, centre des activités allemandes d'outre-mer.

l'Afrika-Verein, qui groupe négociants et armateurs, est l'organisme mondial le mieux informé sur l'Afrique noire et les autres pays sous-développés.

De même, les travaux de l'uni­ versité de Hambourg sur les problèmes africains (géographie, sociologie, linguistique) sont sans égal, du moins en Occident.

4.

Hambourg est aussi la deuxième ville industrielle de la RFA (ou la première si l'on compte Berlin-Ouest à part).

Contrairement à la Commission de la CEE, les respon­ sables hambourgeois estiment que le sort économique de la ville n'est pas lié direc­ tement au développement du port; ils refusent le marché commun des transports maritimes, qui impliquerait que Hambourg renonçât à une expansion industrielle indépendante.

5.

En 1963, l'industrie hambourgeoise a fourni 43% du produit social brut de la ville.

Sa part doit augmenter sensiblement dans les années à venir.

l'effort se fera dans le cadre d'un plan associant à Hambourg les communes voisines des deux rives de l'Elbe, et .avec l'aide financière de l'Etat fédéral (70 millions de marks en 1965).

6.

Parmi les nouvelles industries, l'énergie atomique occupera une place capitale.

L'achèvement du synchrotron de Bahrenfeld donnera à la RFA l'un des plus puissants instruments de recherche du monde.

le réacteur de Geesthacht, construit par l'indus­ trie privée et la ville, permettra de mettre en service en 1967 le premier navire alle­ mand à propulsion nucléaire: le cargo minéralier " Otto Hahn "• de 15 000 tonnes, lancé le 13 juin 1964. 2 / 2. »

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