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Guy de Maupassant, (1850-1893), « Sur Peau », La Maison Tellier

Publié le 29/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guy de Maupassant, (1850-1893), « Sur Peau », La Maison Tellier. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Cependant, la rivière s'était peu à peu couverte d'un brouillard blanc très épais qui rampait sur l'eau fort bas, de sorte que, en me dressant debout, je ne voyais plus le fleuve, ni mes pieds, ni mon bateau, mais j'apercevais seulement les pointes des roseaux, puis, plus loin, la plaine toute pâle de la lumière de la lune, avec de grandes taches noires qui montaient dans le ciel, formées par des groupes de peupliers d'Italie. J'étais comme enseveli jusqu'à la ceinture dans une nappe de coton d'une blancheur singulière, et il me venait des imaginations fantastiques. Je me figurais qu'on essayait de monter dans ma barque que je ne pouvais plus distinguer, et que la rivière, cachée par ce brouillard opaque, devait être pleine d'êtres étranges qui nageaient autour de moi. J'éprouvais un malaise horrible, j'avais les tempes serrées, mon cœur battait à m'étouffer ; et, perdant la tête, je pensai à me sauver à la nage ; puis aussitôt cette idée me fit frissonner d'épouvante. Je me vis, perdu, allant à l'aventure dans cette brume épaisse, me débattant au milieu des herbes et des roseaux que je ne pouvais éviter, râlant de peur, ne voyant pas la berge, ne retrouvant plus mon bateau, et il me semblait que je me sentirais tiré par les pieds tout au fond de cette eau noire. Guy de Maupassant, (1850-1893), « Sur Peau », La Maison Tellier Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourrez, entre autres, y étudier l'art avec lequel le narrateur suggère l'angoisse et l'hallucination qui s'emparent de lui. ? Deux termes de ce texte permettront de trouver une problématique, car le libellé ne l'indique pas clairement : « la rivière » ; « râlant de peur ». En effet « angoisse et hallucination », comme le suggère à juste titre le libellé, prennent leurs racines dans le décor où se trouve placé Maupassant, une « rivière [...] peu à peu couverte d[e] brouillard ». ? Ne pas se laisser influencer par la rédaction du libellé qui pourrait pousser l'élève à constituer un thème sur «l'art » ce qui serait séparer fond et forme : à éviter à tout prix. Ne pas chercher non plus à faire un thème « angoisse » et un autre « hallucination ». On tomberait à coup sûr dans des répétitions. ...»

« ÉPREUVE16 ÉPREUVE 16 Cambodge, Japon, Laos/ Aix-Marseille, épreuve a_nticipée Juin 1978 TEXTE Cependant, la rivière s'était peu à peu couverte d'un brouil­ lard blanc très épais qui rampait-sur l'eau fort bas, de sorte que, en me dressant debout, je ne voyais plus le fleuve, ni mes pieds, ni mon bateau, mais j'apercevais seulement les pointes des roseaux, puis, plus loin, la plaine toute pâle de la lumière de la lune, avec de grandes taches noires qui mon­ taient dans le ciel, formées par des groupes de peupliers d'Ita­ lie.

J'étais comme enseveli jusqu'à la ceinture dans une nappe de coton d'une blancheur singulière, et il me venait des ima­ ginations fantastiques.

Je me figurais qu'on essayait de mon- ter dans ma barque que je ne pouvais plus distinguer, et que la rivière, cachée par ce brouillard opaque, devait être pleine d'êtres étranges qui nageaient autour de moi.

J'éprouvais un malaise horrible, j'avais les tempes serrées, mon cœur bat­ tait à m'étouffer ; et, perdant la tête, je pensai à me sauver à la nage ; puis aussitôt cette idée me fit frissonner d'épou­ vante.

Je me vis, perdu, allant à l'aventure dans cette brume épaisse, me débattant au milieu des herbes et des roseaux que je ne pouvais éviter, râlant de peur, ne voyant pas la berge, ne retrouvant plus mon bateau, et il me semblait que je me sentirais tiré par les pieds tout au fond de cette eau noire.

Guy de Maupassant, (1850-1893), « Sur l'eau», La Maison Tellier Vous ferez de ce texte un commentaire composé.

Vous pourrez, entre autres, y étudier l'art avec lequel le narrateur suggère l'angoisse et l'hal­ lucination qui s'emparent de lui.

■ Deux termes de ce texte permettront de trouver une problématique, car le libellé ne l'indique pas clairement : « /a rivière » ; « râlant de peur».

En effet" angoisse et hallucination ", comme le suggère à juste titre le libellé, prennent leurs racines dans le décor où se trouve placé Maupassant, une " rivière [ ...

] peu à peu couverte d[e] brouillard"· ■ Ne pas se laisser influencer par la rédaction du libellé qui pourrait pous­ ser l'élève à constituer un thème sur« l'art» ce qui serait séparer fond et forme : à éviter à tout prix.

Ne pas chercher non plus à faire un thème « angoisse» et un autre« hallucination ».

On tomberait à coup sûr dans des répétitions.

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