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Guinée-Bissau.

Publié le 18/05/2020

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« Guinée-Bissau. 1 PRÉSENTATION Guinée-Bissau , en portugais Guiné-Bissau , pays d’Afrique de l’Ouest, ouvert sur l’océan Atlantique.

Sa capitale est Bissau, à laquelle le pays doit son nom. La Guinée-Bissau est limitée au nord par le Sénégal, à l’est et au sud par la Guinée.

Pays très pauvre, la Guinée-Bissau est minée par le fardeau d’une dette très lourde etpar un chômage touchant près de 40 p.

100 de la population active. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES La Guinée-Bissau s’étend sur 36 125 km².

Un tiers du territoire de la Guinée-Bissau est constitué par des îles (au nombre de soixante, dont l’archipel des Bissagos) et, surle continent, par une plaine côtière marécageuse.

Le relief s’élève progressivement vers l’est jusqu’à former un plateau qui, au sud-est, culmine à 360 m d’altitude.

Despetits fleuves (Corubal, Cacheu, Geba), serpentent d’est en ouest et forment de vastes estuaires à leur embouchure.

La plupart d’entre eux sont navigables et constituent leprincipal moyen de transport. Le pays est soumis à un climat tropical humide, avec une moyenne annuelle des températures de 25 °C, sans variation très marquée d’une saison à l’autre.

La saison despluies dure de mai à octobre, avec des précipitations allant de 1 500 mm dans le Nord-Ouest à 2 600 mm dans le Sud ; la moyenne annuelle des précipitations, à Bolama,atteint 2 184 mm. La plaine côtière est recouverte d’une végétation très touffue et de forêts humides ; la mangrove encombre les lagunes et l’embouchure des fleuves, de même que l'archipeldes Bijagos au large.

L’intérieur du pays est le domaine de la savane arborée. La Guinée-Bissau est riche en bois durs tropicaux qui ne sont guère valorisés.

Les gisements de bauxite, de phosphate, de zinc, de cuivre et de pétrole offshore ne sont pasencore exploités. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population a été estimée, en 2008, à 1 503 182 habitants, soit une densité assez faible de 54 habitants au km 2.

L’accroissement naturel s’est élevé, sur la période de 1990 à 1995, à 2,1 p.

100 par an.

L’espérance de vie à la naissance très réduite (47,5 ans) et le taux de mortalité infantile (102 p.

1 000) témoignent de la défaillance dusystème de soins et de la pauvreté du pays. Les Balantes représentent environ 30 p.

100 de la population.

Ils vivent principalement dans la plaine côtière et à la frontière avec le Sénégal, de même que les Baga, Nalu,Londuman, Floup et Mandjake.

Peul (23 p.

100) et Malinké (12 p.

100) habitent plutôt l’intérieur du pays.

Les Cap-Verdiens, dont le pays était uni à la Guinée-Bissau lors del’indépendance, de 1975 à 1980, constituent une minorité non négligeable. 3.2 Découpage administratif et villes principales La Guinée-Bissau est découpée en huit régions et un secteur autonome, Bissau.

Les villes sont encore peu développées.

Seuls 36 p.

100 des habitants vivent dans lescentres urbains (2005), dont le principal est la capitale, Bissau, également le principal port du pays.

Le pays dispose de deux autres ports, Cacheu et Bolama.

Bafata est laplus grande ville de l’intérieur du pays (15 000 habitants). 3.3 Langues et religion La langue officielle est le portugais et la langue vernaculaire le crioulo, un créole formé à partir du portugais et de langues africaines.

Balante, malinké et peul sontégalement parlés. 65 p.

100 des habitants de la Guinée-Bissau sont animistes, 30 p.

100 sont musulmans (en particulier les Peul et les Malinké) et 5 p.

100 sont chrétiens. 3.4 Éducation Le gouvernement a mis en place un programme d’alphabétisation, et plusieurs écoles normales forment les enseignants.

Toutefois, le taux d’alphabétisation, 44,8 en 2005,reste faible.

Seuls 25,2 p.

100 des enfants entre douze et dix-sept ans sont scolarisés ; 0,3 p.

100 de la classe d’âge concernée poursuit des études universitaires (donnéesde 1995). 3.5 Institutions et vie politique 3.5. 1 Historique La Guinée-Bissau accède à l’indépendance en 1974, au terme d’une guerre de libération menée par le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui devient le parti unique.

Elle est régie par une Constitution introduite en 1984 par João Bernardo Vieira, grâce à laquelle il s’arroge tous les pouvoirs, etamendée à plusieurs reprises (1991, 1993, 1996).

En particulier, la révision constitutionnelle de 1991 abolit la suprématie du parti unique et instaure le multipartisme.

Dansce contexte, plusieurs mesures de libéralisation sont mises en œuvre : indépendance des syndicats et liberté syndicale, droit de grève, liberté de la presse… Le 7 août 1994,la première élection présidentielle pluraliste est remportée avec 52 p.

100 des voix par João Bernardo Vieira contre Kumba Yala, le candidat du Parti de la rénovationsociale. Le processus de démocratisation est cependant perturbé dès 1998 par l’entrée en rébellion d’une majeure partie de l’armée.

Le président Vieira est renversé en 1999.

Leretour aux institutions démocratiques est marqué par l’élection à la présidence de la République de Kumba Yala en janvier 2000 (avec 72 p.

100 des suffrages face aucandidat du PAIGC, Malam Bacai Sanha).

Après deux nouveaux coups d’État militaires (en 2000 et en 2003) et la mise en place d’un gouvernement civil de transition, leprocessus démocratique reprend avec la tenue d’élections législatives (mars 2004), qui portent au pouvoir l’ancien parti unique, le Parti africain pour l’indépendance de laGuinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC).

Il se clôt avec l’élection présidentielle de juillet 2005, remportée par l’ancien président João Bernardo Vieira, face au candidat duPAIGC Malam Bacai Sanha.

Ces deux scrutins sont jugés « libres, justes et transparents » par les observateurs internationaux, en dépit d’un certain nombre dedysfonctionnements. 3.5. 2 Organisation des pouvoirs Le président de la République est le chef de l’État.

Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable deux fois.

Il nomme le Premier ministre en. »

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