Guinée.
Publié le 18/05/2020
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Guinée.
1 PRÉSENTATION
Guinée , pays d’Afrique de l’Ouest ouvert sur l’océan Atlantique.
Sa capitale est Conakry.
La Guinée est limitée au nord-ouest par la Guinée-Bissau, au nord par le Sénégal, à l’est par le Mali, au sud-est par la Côte d’Ivoire et au sud, par le Liberia et la SierraLeone.
Le pays comprend les îles de Los, au large de Conakry.
Premier pays de l’Afrique francophone à avoir accédé à l’indépendance, en 1958, après son refus de faire partie de la Communauté française, la Guinée, devenue alorsRépublique populaire révolutionnaire, a subi durant plus de vingt-cinq ans la dictature d’Ahmed Sékou Touré.
Après la mort de celui-ci, en 1984, les militaires ont conduit lalibéralisation de l’économie puis, difficilement, la démocratisation du pays.
2 LE PAYS ET SES RESSOURCES
2.1 Relief et hydrographie
La Guinée couvre un territoire de 245 857 km².
Elle est constituée de quatre régions topographiquement bien distinctes.
En bordure de l’océan Atlantique, une plaine côtières’allonge sur 275 km et pénètre à l’intérieur des terres sur une cinquantaine de km.
Elle est surplombée par le massif du Fouta-Djalon, culminant à 1 537 m, au mont Loura.Le relief se fait ensuite plus vallonné dans la partie centrale, où le territoire guinéen s’incurve vers le sud ; le plateau mandingue s’élève à la périphérie nord, à la frontièreavec le Mali.
À l’extrême sud-est s’étire la dorsale guinéenne, sur laquelle se dressent les monts Nimba, point culminant du pays (1 752 m d’altitude).
La Guinée donne naissance à quelques-uns des grands fleuves d’Afrique de l’Ouest.
Le Bafing, la source principale du fleuve Sénégal, et la Gambie, prennent tous deux leursource sur le plateau du Fouta-Djalon et continuent leur course vers le nord au-delà des frontières.
De nombreuses rivières prennent également naissance dans les montsdu Fouta-Djalon, d’où elles descendent vers la plaine côtière, se divisant en une quantité de défluents.
Le fleuve Niger et son important affluent, le Milo, ont leur source surles hauteurs de la dorsale guinéenne.
2.2 Climat
La Guinée se caractérise par des différences climatiques importantes, dues en majeure partie à la variété du relief.
La plaine côtière connaît les précipitations les plus forteset les températures les plus égales : Conakry, la capitale, reçoit 4 418 mm de pluie par an ; la moyenne des températures est de 26,7 °C.
Le Fouta-Djalon connaît un climatde type plus soudanien.
La moyenne annuelle des précipitations y est de 1 778 mm ; elle se réduit sur le plateau mandingue.
La dorsale guinéenne, en revanche, est plusarrosée ; les précipitations annuelles atteignent en moyenne 2 794 mm.
C’est également dans cette région que l’on trouve les températures les plus élevées.
Il y règne unclimat tropical humide, voire équatorial, caractérisé par de fortes chaleurs, des pluies abondantes, et des saisons peu marquées.
Dans le reste du pays, la saison des pluiesdure d’avril ou mai à octobre ou novembre.
Avril est le mois le plus chaud, tandis que juillet et août sont les mois les plus humides.
2.3 Flore et faune
Une épaisse végétation de mangrove tapisse la côte et les estuaires.
Les cypéracées abondent sur le plateau du Fouta-Djalon, où domine une forêt claire que d’importantsincendies ont dévastée.
La dorsale guinéenne est le domaine de la forêt tropicale dense.
Les reptiles sont bien représentés dans la faune guinéenne, également riche d’une multitude de variétés d’oiseaux.
Parmi les mammifères, citons les léopards, leshippopotames, les sangliers, les antilopes et les civettes.
2.4 Ressources naturelles
La Guinée, qui compte parmi les pays les plus pauvres du monde, est pourtant dotée d’un des potentiels économiques les plus importants d’Afrique.
Elle possède plus d’untiers des ressources mondiales connues de bauxite, des gisements de minerai de fer assez considérables, ainsi que des diamants, de l’or, du pétrole, de l’uranium, du cuivreet du manganèse, sans compter son énorme capacité hydroélectrique.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie
En 1995, la population guinéenne était estimée à 10,2 millions d'habitants, soit une densité de 41,5 habitants au km².
On estime à 2 millions le nombre de Guinéens ayantfui le pays durant la dictature de Sékou Touré, pour rejoindre la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou la France.
La structure démographique de la Guinée offre les mêmes caractéristiques que celles des autres pays d’Afrique noire : un fort taux de croissance (3,04 p.
100 au début desannées 1990) ; un taux de mortalité infantile élevé (87,2 p.
1 000) ; une faible longévité, avec une espérance de vie de 49,8 ans ; enfin, une population jeune, avec47 p.
100 de moins de 15 ans.
Aux quatre zones géographiques correspondent quatre groupes de population.
Le groupe numériquement le plus important est celui des peuples mandingues (Malinké) etassimilés, tels que Kouranko ou Lele.
Ils représenteraient 30 à 34 p.
100 de la population guinéenne.
Originaires du plateau mandingue et de la région intermédiaire entre leFouta-Djalon et la dorsale guinéenne, ils sont aujourd’hui présents dans l’ensemble du pays.
Les pasteurs Peul sédentarisés forment la seconde entité et constituent 29 à30 p.
100 de la population totale.
Ils vivent essentiellement dans la région du Fouta-Djalon.
Les Soussou et peuples assimilés (17 ou 18 p.
100) se sont établis sur la côte.Les peuples de la forêt (17 ou 18 p.
100) habitent principalement les massifs du Sud-Est.
3.2 Villes principales
La population guinéenne est rurale à 64 p.
100.
Cependant, la capitale, Conakry, exerce une grande puissance d’attraction.
Plus de 1,5 million de Guinéens habitent cetteville portuaire.
À l’exemple de plusieurs autres États africains, on envisage de créer une capitale administrative dans l’intérieur du pays.
Les autres centres urbains— Kankan, Kindia, N’Zérékoré, Kamsar et Kissidougou — connaissent eux aussi une croissance rapide.
3.3 Langues et religion
Chaque groupe ethnique a préservé sa langue et ses caractéristiques socioculturelles.
Ainsi, outre le français, demeuré langue officielle, huit langues sont parlées : lemalinké, le soussou, le peul, le kissi, le basari, le loma, le koniagi et le kpelle ( voir Afrique, langues d’).
L’islam rassemble 85 p.
100 de la population ; les croyances traditionnelles demeurent prégnantes..
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