Databac

Guinée 1992-1993

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guinée 1992-1993. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Guinée 1992-1993 La Guinée a continué d'avancer à pas comptés sur la voie de la transition démocratique.

Dans ce cadre, c'est essentiellement la préparation des élections législatives qui a accaparé l'attention des responsables politiques, tant les proches du régime de Lansana Conté que les leaders des partis d'opposition.

Le multipartisme officiellement proclamé, en avril 1992, le gouvernement s'est attelé, dès le 25 mai suivant, aux travaux du recensement nécessaire à l'élaboration des listes électorales. Un accroc de taille a cependant marqué cette étape puisque, d'emblée, l'opposition l'a boycottée.

Demandant que cette tâche soit confiée à un gouvernement d'union nationale, donc par définition neutre, elle en souhaitait le report.

Ses pressions n'ont toutefois pas été suffisantes, puisque les pouvoirs publics ont annoncé, à la fin du mois de juillet 1992, la fin du recensement.

Loin de calmer le jeu, cette annonce a entraîné une violente réaction de l'opposition, sous le prétexte que les résultats avaient été manipulés par le pouvoir.

Pour donner plus d'ampleur à sa protestation, celle-ci s'est organisée, peu après, en un Forum démocratique national.

En tête de ses revendications figurait l'organisation d'une conférence nationale, fermement rejetée par le chef de l'État.

Ce bras de fer a débouché sur un plus grand raidissement du pouvoir qui a décidé d'interdire toute activité publique (meetings, manifestations, etc.) de l'opposition.

Dans ce contexte troublé, la tenue des élections législatives est apparue de plus en plus problématique et le gouvernement a donc annoncé que, initialement fixées au 27 décembre 1992, elles étaient reportées à une date ultérieure pour cause de "difficultés matérielles". Ce report a aussi eu pour effet d'ajourner d'autant l'élection présidentielle qui était prévue pour le premier trimestre 1993. Au plan économique et parallèlement à la poursuite du plan d'ajustement structurel de l'économie (PAS), la Guinée a largement bénéficié du soutien financier de la France.

Ainsi a-t-elle notamment reçu un don du Fonds d'aide et de coopération (FAC)de 40 millions FF, en avril 1992.

Cette somme a alimenté trois conventions: un appui au secteur médical et hospitalier de 20 millions FF; un soutien à la décentralisation et à l'administration territoriale de 15 millions FF; enfin, une assistance aux exportations fruitières (ananas et mangue en particulier) de 5 millions FF.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles