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Guillaume Ier

Publié le 02/12/2021

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Roi de Prusse, empereur allemand, né et mort à Berlin (1797-9 mars 1888). Fils du roi Frédéric-Guillaume III de Prusse et de la reine Louise, qui le disait seulement simple, brave et raisonnable. Après avoir pris part comme capitaine aux guerres de la libération (1813-1815), Guillaume Ier se Consacra complètement à l'armée; homme de métier, il devint assez vite général d'infanterie. A la révolution de mars 1848, il fut forcé de fuir en Angleterre; il montra dès son retour qu'il avait subi l'influence du libéralisme anglais, que renforçaient les idées de sa femme, la princesse Augusta de Saxe-Weimar, belle-fille du grand-duc Charles-Auguste et tout imprégnée par l'esprit de Weimar. Approuvant le programme, mais non la Constitution de l'Assemblée nationale de Francfort en 1849, il écrasa les révoltes républicaines de Bade et du Palatinat (1849). Au gouvernement militaire de la Rhénanie, Guillaume et sa femme firent de leur cour un centre d'opposition à la politique réactionnaire du roi, des Gerlach et Stahl. Lorsque son frère fut frappé d'apoplexie, ep 1857, Guillaume — depuis 1840 déjà Der Prinz von Preussen — devint son suppléant et en 1858 le régent. A la mort de son frère en 1861, devenu roi de Prusse, Guillaume, sur le conseil de son ministre de la Guerre, Roon, appela Bismarck en 1862 à la présidence du Conseil. Guillaume était un Prussien convaincu et traditionaliste, restait l'ami fidèle de la famille de Russie et de son Empire et se montra un légitimiste et un allié fidèle au souvenir de la confraternité d'armes avec l'Autriche des années 1813-1815. Tout cela le fit s'opposer d'abord aux guerres de la Prusse pour le Slesvig-Holstein et contre l'Autriche en 1864-1866, puis, après Königgrätz, renoncer aux conquêtes autrichiennes, saxonnes ou bavaroises et, en 1870, craindre l'effacement de la royauté prussienne par le nouveau titre d'empereur allemand. Les succès de Bismarck convainquirent pourtant peu à peu Guillaume, quoiqu'il n'ait jamais approuvé complètement la politique libérale de Bismarck, de 1867 à 1878, et le Kulturkampf. Deux attentats, commis contre lui par les socialistes Hödel et Nobiling en 1878, furent désapprouvés même par ses adversaires. Guillaume avait su gagner, par sa bonté noble et réservée, les sympathies de tous. Sa sincérité, son sens de l'Etat, ses efforts de compréhension envers tous ses sujets, son art de choisir ses collaborateurs et de reconnaître leurs mérites sans réserve furent unanimement reconnus.

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