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guerre.

Publié le 08/12/2021

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guerre. n.f., conflit armé entre États ou au sein d'un même pays (guerre intérieure).
Guerre intérieure.
Parmi les conflits armés conduits à l'intérieur d'un pays, on distingue la guerre subversive,
la guerre révolutionnaire et la guerre civile. La guerre subversive vise à déstabiliser et à
affaiblir l'autorité politique d'un territoire ou d'un pays, pour aboutir à son renversement. La
guerre révolutionnaire est une forme extrême de guerre subversive, dont le but est
d'aboutir à une modification fondamentale des structures politiques et économiques du
territoire ou du pays. Enfin, la guerre civile est un conflit armé généralisé entre une partie
de la population d'un territoire ou d'un pays, insurgée contre l'autorité de l'État, et l'autre
partie, qui soutient cette autorité. Elle est souvent issue de la guerre subversive ou de la
guerre révolutionnaire, dont elle constitue alors la phase terminale. La guerre intérieure est
fréquemment appuyée politiquement et, parfois, soutenue militairement de l'extérieur.

Guerre entre États.
La guerre entre États oppose deux ou plusieurs nations dans un conflit armé où l'une au
moins de ces nations cherche à s'approprier tout ou partie du territoire, ou à contrôler tout
ou partie des intérêts fondamentaux de l'autre (ou des autres). Au regard de la guerre
entre États, on distingue les nations belligérantes (directement engagées dans le conflit
armé), les nations non belligérantes (non directement engagées dans le conflit armé, mais
soutenant politiquement l'une ou l'autre des nations belligérantes) et les nations neutres
(totalement extérieures à toute participation au conflit et à tout soutien politique à l'une ou
l'autre des nations belligérantes).

Le droit de la guerre.
Les guerres intérieures sont, en principe, régies par le droit interne du pays dans lequel elles
se déroulent. Certaines règles du droit international leur sont cependant applicables
(traitement digne des prisonniers, non-emploi des gaz de combat...). Les guerres
intérieures peuvent être assimilées à de véritables guerres, au sens du droit international,
en cas de reconnaissance de belligérance, c'est-à-dire de situation effective de guerre, par
le gouvernement en place ou par un État tiers soutenant les insurgés.
Les guerres entre États sont soumises à des règles de droit international, qui régissent
les relations entre nations belligérantes, non belligérantes et neutres (conventions de La
Haye), et le traitement des individus engagés dans le conflit (conventions de Genève). Par
ailleurs, les pays membres de l'Organisation des Nations unies se sont tous engagés à
résoudre pacifiquement leurs conflits. Ce n'est que depuis 1928 - soit huit ans après le
pacte de la Société des Nations -, avec la signature, à Paris, de ce qu'il est convenu
d'appeler le pacte Briand-Kellogg (27 août 1928), que la guerre est devenue hors la loi.
L'article 1 er du pacte dispose : « Les hautes parties contractantes déclarent
solennellement, au nom de leurs peuples respectifs, qu'elles condamnent le recours à la
guerre pour le règlement des différends internationaux et y renoncent en tant
qu'instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles. « Dans les faits, ce
traité international n'eut pas de conséquences préventives. Juridiquement, il fut le
fondement de la charte des Nations unies. Cette mise hors la loi de la guerre permet de
définir qui est l'agresseur et qui est la victime, afin de mettre le Conseil de sécurité en
mesure d'exercer la police du monde. Les hostilités armées peuvent, en effet, être
conduites sous l'égide du Conseil de sécurité, ainsi que les événements de 1990-1991
durant la deuxième guerre du Golfe l'ont montré.
Avec cette nouvelle perspective juridique s'est développé un véritable droit de la guerre,
définissant les droits et obligations de l'État en guerre : droit d'envahir le territoire ennemi,
de détruire les forces adverses, de réquisitionner et de confisquer certains biens ennemis...
Mais ce sont les règles d'humanité qui sont la caractéristique la plus marquante de ce
nouveau droit de la guerre. La convention de Genève de 1929 (et, avant elle, les

conventions de La Haye du début du siècle) interdit de tuer les prisonniers, sauf
circonstances exceptionnelles et comme seul moyen de faire respecter la loi par l'État
agresseur. De même, les civils doivent être protégés. Toutefois ces principes sont le plus
souvent violés.
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