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Guatémala 2000-2001: Sinistres revenants

Publié le 15/09/2020

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« Guatémala 2000-2001 Sinistres revenants Un peu moins d'un an et demi après son accession au pouvoir (janvier 2000), le président Alfonso Portillo avait déjà vu sa popularité grandement diminuer.

En octobre 2000, il a dû faire face à une série de manifestations de mécontentement pour n'avoir pas honoré les promesses faites au cours de sa campagne électorale (à tonalité populiste), en matière d'emplois et de couverture sociale notamment. Dans le même temps, il s'est révélé incapable de panser définitivement les blessures de la guerre civile (1960-1966).

Pire, sous la pression des membres de son parti, le Front révolutionnaire guatémaltèque (FRG), dont le leader, l'ancien dictateur Efrain Rios Montt (1982-1983), présidait l'Assemblée législative, il a favorisé le retour aux affaires d'anciens militaires mêlés à des violations des droits de l'homme.

Ainsi a-t-il nommé, début 2001, Byron Barrientos au poste très sensible de ministre de l'Intérieur.

Ces décisions ont attisé les tensions entre la société civile et les militaires, d'autant que de nouveaux cas de tortures commises par l'armée pendant les années 1960 et après ont été révélés en mars 2001.

E.

Rios Montt, véritable détenteur du pouvoir selon de nombreux observateurs, bien que sa candidature ait été invalidée lors de la présidentielle, a balayé ces révélations d'un revers de la main. En 2000, le PIB a progressé de 3,6 %, un score médiocre au regard de la croissance démographique ; le PIB par habitant a donc augmenté relativement moins.

De plus, la croissance économique a été tirée par les entreprises publiques et les transports et communications, alors que la production de sucre, par exemple, baissait de 8,3 %, et ce après une chute de 11,4 % en 1999.

En revanche, le solde de la balance des paiements a été positif grâce, en particulier, à l'accroissement des transferts de capitaux des émigrés, qui ont représenté 840 millions de dollars (+ 17,5 %) en 2000.

L'inflation est demeurée maîtrisée, avec 7,0 % en 2000 et 4 % annoncés pour 2001.

Enfin, le déficit de l'administration centrale est passé, en 2000, en dessous de la barre des 2,5 % du PIB.

Mais cette embellie conjoncturelle ne résolvait pas les nombreux problèmes structurels - notamment la nécessité d'une réforme fiscale - que l'administration Portillo a superbement ignorés en 2000-2001, au grand dam du FMI, auquel, fait rarissime dans la région, le Guatémala n'a pas fait appel en 2000, puisqu'il a bouclé lui-même ses comptes extérieurs.

Il a également adopté, à la fin 2000, une loi autorisant l'ouverture de comptes en dollars dans les banques locales, ainsi que le paiement des salaires en dollars É.-U.. »

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