Databac

Guatémala 1990-1991

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guatémala 1990-1991. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Guatémala 1990-1991 Fragile démocratie! Selon un sondage réalisé en juillet 1990 par la Chambre d'industrie du Guatémala, 44% des Guatémaltèques ont déclaré ignorer quel type de régime était préférable pour leur pays, 25% penchant pour un régime militaire, et seulement 23% pour un régime démocratique.

Le général Efraín Ríos Montt, dictateur entre mars 1982 et août 1983, était de surcroît resté en tête de tous les sondages pendant la campagne électorale qui s'est conclue par les élections générales de novembre 1990, jusqu'à ce que sa candidature soit déclarée inconstitutionnelle. La violence politique n'est pas étrangère à cette fragilité de la démocratie.

En juillet 1990, le gouvernement a reconnu découvrir dix à quinze corps mutilés par jour.

Et pourtant, les négociations avec la guérilla en vue de mettre fin à une guerre civile qui dure depuis plus de trente ans ont progressé en 1990.

Au mois de mars, un "accord de base pour la recherche de la paix par des moyens politiques" était signé à Oslo, et en mai, des représentants de neuf partis politiques et de l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG) signaient un important accord - l'accord d'El Estoril - dans lequel la guérilla s'engageait à ne pas perturber le déroulement de la campagne électorale et acceptait le principe de son incorporation à la vie politique, sous réserve de certaines révisions constitutionnelles. Le climat de violence, qui a justifié que les États-Unis interrompent en décembre 1990 leur aide militaire au Guatémala, n'a pas empêché que les élections du 11 novembre 1990 se déroulent calmement.

Avec une inflation qui a atteint 58% en 1990 et un chômage qui touchait 40% de la population active, le président sortant, Vinicio Cerezo, présentait un bilan mitigé.

Les Guatémaltèques, exaspérés par la corruption du régime, ont infligé une cinglante défaite au candidat du parti démocrate-chrétien de V.

Cerezo qui n'est arrivé qu'en troisième position.

Au second tour, disputé le 6 janvier 1991, le candidat évangéliste du centre-droit Jorge Serrano Elías l'a emporté facilement, ce qui en a fait le premier président non catholique d'Amérique latine.

Ayant promis l'ouverture politique lors de sa campagne, le nouveau président a immédiatement formé un gouvernement d'union nationale et affirmé son autorité vis-à-vis de l'armée en nommant lui-même le ministre de la Défense.

Par ailleurs, J.

Serrano a lancé un plan de "paix totale" et un appel au dialogue à la guérilla, qui y a répondu favorablement.

Les négociations ont repris en avril 1991 au Mexique, mais les motifs de désaccord, notamment sur le rôle de l'armée, sont restés nombreux.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles